Daphne Koller enseignait l’intelligence artificielle à l’université Stanford en Californie avant de révolutionner le monde de la formation en ligne.

Maintenant, elle espère aider à former la nouvelle génération d’entrepreneurs.

Daphne Koller est la cofondatrice de Coursera*, une entreprise de formation en ligne, dont le but est de fournir un accès universel aux meilleures formations en ligne du monde. Coursera propose près de 2 000 cours assurés gratuitement par quelque 145 universités partenaires de 26 pays, parmi lesquelles figurent Princeton et Yale aux États-Unis, l’université de technologie de Nanyang à Singapour et l’université de Melbourne en Australie.

Dans l’objectif de fournir à un grand public un accès à des formations de qualité supérieure et des compétences d’entrepreneuriat, elle a convenu d’élaborer des programmes d’étude pour enseigner les bases de la création d’entreprise. Elle encourage les jeunes gens qui veulent s’engager dans une carrière ambitieuse à ne pas hésiter à poser des questions ou à demander de l’aide. Dans cette vidéo, elle donne des conseils importants.

Daphne Koller est devenue entrepreneure par hasard. Après avoir obtenu un doctorat en informatique à l’université Stanford en 1993, elle a enseigné et fait de la recherche, mais elle n’aimait pas les méthodes d’enseignement traditionnelles.

Avec deux de ses confrères scientifiques, elle a décidé d’essayer une méthode différente : ils ont proposé des cours d’informatique en ligne. Motivée par le succès de ces cours, Daphne Koller a développé des techniques pour proposer davantage de cours en ligne. C’est ainsi qu’en 2012, elle a lancé Coursera avec Andrew Ng.

Peu après, d’autres organismes de formation en ligne comme Udacity et edX ont fait leur apparition.

Au départ, beaucoup de grandes écoles considéraient les formations en ligne comme une menace plutôt qu’un progrès dans l’accomplissement de leur mission. Daphne Koller et d’autres adeptes du nouveau modèle n’ont pas essayé de les détromper.

« Notre façon de procéder, c’est de tenir compte des critiques qu’on nous adresse pour élaborer une meilleure plateforme », déclare-t-elle dans une interview du Huffington Post*, en 2014.

*en anglais