5 conseils pour encore mieux réussir vos études aux États-Unis

Deux femmes souriantes, l’une plus jeune que l’autre et portant des livres sous le bras (Département d’État/D.A. Peterson)
Nouer des liens avec quelqu’un de plus âgé que soi est très important pour l’épanouissement personnel. (Département d’État/D.A. Peterson)

Qu’est-ce qui permet d’assurer le succès d’un étudiant après sa sortie de l’université ? Les bonnes notes ne suffisent pas. D’après un sondage Gallup de 2014, l’aide d’un mentor, qui pousse un étudiant à s’impliquer davantage dans les sujets qui l’intéressent, peut doubler ses chances de réussite plus tard dans la vie.

Pour ceux qui prévoient d’étudier aux États-Unis, voici 5 conseils faciles à suivre pour trouver un mentor.

1. Partager un repas avec un prof

Les universités américaines encouragent les élèves à faire connaissance avec leurs professeurs dans un cadre informel, autour d’un café ou d’un déjeuner. Certains établissements vont jusqu’à payer l’addition si vous invitez un de vos profs au restaurant. Profitez-en ! Ce sera certainement l’occasion d’apprendre quelque chose d’intéressant. Exemple : quand Jaime Castillo étudiait à l’université de Tulane, il a invité un prof à déjeuner. C’est ainsi qu’il a appris que son prof avait disputé une course avec le célèbre cycliste Lance Armstrong. Mais surtout, Jaime a noué des liens avec quelqu’un qui pouvait lui donner des tuyaux sur la manière de postuler en troisième cycle ou de trouver du travail.

Des personnes assises à une table de restaurant. (Crédit photo : Amherst College)
Des étudiants d’Amherst College ont invité leur professeur de psychologie, Catherine Sanderson (à gauche), à dîner… aux frais de leur école.

2. Participer à des rencontres

Réseauter peut sembler un peu dur au départ mais on s’y habitue. Allez à une séance de lecture, à un concert ou à une conférence en rapport avec vos études et entamez une conversation avec quelqu’un que vous ne connaissez pas. Pour avoir une idée des activités organisées, consultez le calendrier publié en ligne sur le site des universités où vous aimeriez étudier.

Une étudiante et une professeur de l’université de Richmond participent à une conférence organisée par une école de commerce. (Crédit photo : Brian McDaniel)

Avant de vous rendre à ce genre d’événements, réfléchissez à une question pour briser la glace : « Il y a longtemps que vous connaissez ce poète/chanteur/expert/sujet ? » Être capable de parler à des gens qu’on ne connaît pas ouvre des portes toute la vie.

3. Se faire des amis

Les autres étudiants peuvent vous fournir des infos importantes sur leurs stages, sur les cours ils peuvent vous permettre de pratiquer votre anglais.

Beaucoup d’universités possèdent des programmes officiels de mentorat destinés aux étudiants étrangers. Le fait d’avoir un mentor a permis à un étudiant de la Weber State University de se sentir mieux intégré à l’université. Pour un autre, c’était la présence du mentor dans les moments difficiles qui était rassurante.

Regardez autour de vous ! La personne assise à côté de vous est peut-être un mentor. Ces étudiantes en bibliothéconomie apprécient un de leurs cours à la Catholic University. (Département d’État/D.A. Peterson)

Vous pouvez essayer de trouver un mentor dès le début de vos études ; soyez prêt également à vous porter volontaire pour faire du mentorat auprès d’étudiants plus jeunes, les années suivantes.

4. Parler aux professeurs après les cours

Les professeurs d’université sont des experts dans leur domaine. Et aux États-Unis, ils sont censés consacrer quelques heures aux étudiants, chaque semaine. Leurs heures de disponibilités sont affichées sur la porte de leur bureau. Allez les voir ! C’est une très bonne occasion de leur poser des questions sur ce que vous avez vu en cours.

Le Washington Post a publié récemment* un article au sujet de Rushern Baker, un ancien étudiant en droit de la Howard University. Baker était allé demander conseil à un des assistants du doyen de l’université au sujet d’un cours qu’il hésitait à abandonner. Le vice-doyen l’en avait dissuadé et pendant les trente ans qui ont suivi, il a continué de l’encourager. Aujourd’hui, les deux hommes sont des amis proches et des égaux : ils président les deux circonscriptions les plus peuplées du Maryland, chacun dans son comté.

Il est peut-être plus facile de parler à un auxiliaire qu’à un professeur. Ici, Nick Teresky, un étudiant de l’Eastern Illinois University, discute avec l’auxiliaire Meghan Levy des moyens de surmonter les symptômes de l’autisme à l’université. (© AP Images)

5. Nouer des liens avec des anciens étudiants

Les étudiants qui viennent de sortir de l’université savent comment faire valoir leur diplôme sur le marché du travail. Demandez au bureau des relations avec les anciens élèves de vous mettre en contact avec eux.

Les diplômés des universités américaines sont fiers de leurs établissements et forment des clubs dans le monde entier. Ici, de récents diplômés de l’université de Californie-Berkeley rencontrent ceux qui les y ont précédés lors d’un évènement de réseautage au Royaume-Uni. (Crédit photo : UC Berkeley)

Il existe peut-être déjà des clubs d’anciens élèves d’universités américaines dans votre pays. Sinon, pourquoi ne pas en lancer un vous-même ? Vous pouvez aussi utiliser LinkedIn et d’autres réseaux sociaux pour nouer des relations avec des anciens élèves. Ils seront contents que vous leur racontiez ce qui a changé sur leur ancien campus.

Pour étudier aux États-Unis, commencez par aller sur le site EducationUSA*. Et pour en savoir plus sur la vie sur un campus américain, rendez-vous sur ShareAmerica.

 

*en anglais