Les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique ont reçu un coup de fouet grâce à la première rencontre du Conseil consultatif présidentiel sur la façon de faire des affaires en Afrique* (PAC-DBIA).
« Notre réunion d’aujourd’hui fait partie des efforts lancés par le gouvernement pour écrire les nouveaux paragraphes de ce que le président Obama a appelé un ‘nouveau chapitre dans les relations États-Unis-Afrique’ », a déclaré la secrétaire au Commerce, Penny Pritzker, le 8 avril*.
La rencontre fait suite à l’U.S.-Africa Business Forum (Forum d’affaires États-Unis-Afrique) d’août 2014, pendant lequel des entreprises américaines ont promis d’investir plus de 14 milliards de dollars dans les marchés africains. Le PAC-DBIA, quant à lui, a été créé par Barack Obama en 2014, lors du premier Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique*.
La réunion du PAC-DBIA s’est axée sur :
- La mobilisation de capitaux : pour attirer des investisseurs à long-terme, il est essentiel pour tout pays d’avoir des marchés financiers vigoureux.
- L’amélioration de l’organisation de la chaîne logistique : faciliter le flux des importations et des exportations permet de réduire les coûts, d’augmenter le rendement commercial et d’accroître les recettes publiques.
- La construction d’infrastructures : Le Conseil consultatif présidentiel recommande la création d’un Centre d’Infrastructure États-Unis-Afrique pour identifier, évaluer et classer par priorité des projets d’infrastructure africains.
La Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) permet aux pays africains admissibles d’exporter des milliers de biens et services détaxés vers les États-Unis.
*en anglais