Vue aérienne d'un mausolée dans le quartier historique du Caire (Département d'État/ECA Cultural Heritage Center)
Le Mausolée de l’imam Ash-Shâfi`î, datant du XIIIe siècle, situé dans le quartier historique du Caire, fait partie des sites importants que les États-Unis aident à préserver. (Département d'État/ECA Cultural Heritage Center)

Il arrive que des sites appartenant à des minorités religieuses et ethniques soient détruits par des terroristes, des conquérants ou dans des catastrophes naturelles. Mais grâce au concours des États-Unis, ces trésors endommagés seront réparés et protégés pour les prochaines générations.

Porte voûtée ancienne en ruines (© Hemn Baban/Anadolu Agency/Getty Images)
Ruines d’un site historique détruit par les terroristes de Daech, à Nimroud, en Irak. Photo de 2017. (© Hemn Baban/Anadolu Agency/Getty Images)

« Nous apprécions la valeur des contributions des autres cultures et des autres civilisations à l’Histoire du monde », déclare Knox Thames, conseiller spécial pour les minorités religieuses au département d’État. « Nous savons également que les Américains, en tant que nation de nations où tout le monde a des ancêtres qui viennent d’ailleurs, ont des liens avec ces lieux, eux aussi. »

La Smithsonian Institution, avec le concours du département d’État, collabore avec le Conseil national des antiquités et du patrimoine de l’Irak pour réparer les dégâts causés par les terroristes de Daech à Nimrud, la capitale de l’empire néo-assyrien au IXe siècle avant l’ère commune.

Les États-Unis contribuent à la restauration et à la protection de sites d’importance culturelle, ethnique et historique par le biais de son Fonds des ambassadeurs pour la préservation du patrimoine culturel*.

Voici certains des sites que les États-Unis aident à préserver :

Égypte

Quatre personnes sur des échafaudages en train de restaurer l'extérieur d'un bâtiment ancien (Département d'État/ECA Cultural Heritage Center)
Des ouvriers réparant le Mausolée de l’imam Ash-Shâfi`î, au Caire. Le bâtiment historique tient son nom d’un théologien musulman. (Département d’État/ECA Cultural Heritage Center)

Situé dans la « Cité des Morts » au Caire, le Mausolée de l’imam Ash-Shâfi`î, qui date du XIIIe siècle, est le lieu de sépulture et le sanctuaire de l’une des personnalités éminentes du sunnisme et fondateur de l’un de ses rites principaux. Ce projet comprend des travaux de documentation ainsi que la préservation des murs extérieurs et du dôme du sanctuaire.

Syrie

Ruines d'une ville ancienne (© Omar Sanadiki/Reuters)
Ville historique de Palmyre, en 2017. (© Omar Sanadiki/Reuters)

Les ruines restaurées du site ancien de Palmyre représentaient une fierté locale et nationale avant d’être partiellement détruites par Daech en octobre 2015. L’année suivante, le Congrès des États-Unis a adopté des restrictions d’urgence à l’importation d’objets culturels de Syrie visant à protéger le patrimoine culturel du pays dû au pillage et à prévenir le trafic d’antiquités culturelles par des réseaux terroristes.

Sri Lanka

Ruines archéologiques (Département d'État/ECA Cultural Heritage Center)
Cet ancien monastère bouddhiste fait partie des monuments anciens protégés de la réserve archéologique de Rajagala, dans l’est du Sri Lanka. (Département d’État/ECA Cultural Heritage Center)

La réserve archéologique de Rajagala dans le district d’Ampara, dans l’est du Sri Lanka, comprend des vestiges de plusieurs bâtiments et monuments anciens qui faisaient autrefois partie de Grikumbhila, un grand monastère bouddhiste, en activité depuis sa fondation au IIe siècle avant l’ère commune jusqu’au début du XIIIe siècle. Ce projet s’inscrit dans le prolongement de travaux commencés grâce à une subvention antérieure du Fonds des ambassadeurs pour la préservation du patrimoine culturel.

« Nous attachons une grande importance à ces sites de grandes traditions culturelles parce qu’ils font partie de l’Histoire du monde et souvent de l’Histoire des Américains », souligne M. Thames, qui a animé une table ronde sur la protection du patrimoine culturel religieux lors de la réunion ministérielle pour l’avancement de la liberté de religion, en juillet 2018.

Cet article a été écrit par la rédactrice indépendante Lenore Adkins.

 

*en anglais