Attaquée, la liberté d’expression se rebiffe

Dessin d’un terroriste pris pour cible par une armée de stylos et crayons (Avec l’aimable autorisation de Rob Tornoe)
(Avec l’aimable autorisation de Rob Tornoe)

Choqués par l’attentat terroriste perpétré le 7 janvier dans les locaux du journal Charlie Hebdo à Paris, des caricaturistes du monde entier ont sorti leurs plumes pour exprimer leur solidarité avec les 12 journalistes et agents de l’ordre exécutés.

Une façon aussi de rendre hommage à la campagne #JeSuisCharlie et à la cause de la liberté d’expression pour laquelle ces personnes sont mortes – et pas nécessairement de cautionner les points de vue controversés de Charlie Hebdo.

Les partisans de la liberté d’expression le savent : les gens peuvent tenir des propos stupides, injurieux, blessants, choquants même. Mais ce n’est pas une raison de les tuer, de les mettre en prison ni de les menacer.

« Rien ne justifie la violence, rien ne justifie la haine, et rien ne devrait entraver la liberté d’expression », a déclaré la porte-parole adjointe du département d’État, Marie Harf, le 13 janvier.

Mashable* et Buzzfeed* ont réuni des dessins de caricaturistes au lendemain de l’attentat. Leur fil directeur : montrer que « la plume est plus puissante que l’épée ».

 

*en français et en anglais