Aux Philippines, l’USAID fait parvenir des vaccins aux populations isolées

Un jeepney bleu et rose dans la rue, avec le mot « USAID » et un message sur la vaccination contre la COVID-19 peints sur le côté (USAID/Rosana Ombao)
Des « jeepneys », jeeps datant de la Seconde Guerre mondiale aménagées en minibus, emmènent les Philippins qui vivent dans des endroits reculés vers des centres de vaccination mobile. (USAID/Rosana Ombao)

À Quezon, aux Philippines, des jeeps datant de l’époque de la Seconde Guerre mondiale constituent le principal moyen de transport public. Ces « jeepneys », qui ont été modifiés pour les besoins de la cause, assurent la navette entre les villes et les villages loin des zones urbaines. Désormais, grâce à l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), ces véhicules desservent également des centres de vaccination contre la COVID-19, apportant de l’espoir aux populations dans les lieux reculés.

L’USAID a en effet déployé 11 équipes de vaccination mobile à travers le pays pour aider davantage de Philippins à se faire vacciner, où qu’ils habitent.

Pour de nombreuses personnes âgées ou handicapées, le simple fait de se rendre dans les centres de vaccination officiels peut tenir d’un parcours du combattant. Dans certaines zones très peuplées, comme à Quezon, un trajet de quelques kilomètres peut prendre deux heures, voire plus.

L’USAID a donc embauché et formé des agents de santé locaux qui assurent des services de vaccination mobile. Elle a également fourni des jeepneys, des équipements de protection individuelle et d’autres fournitures médicales, imprimé de la documentation sur les vaccins et offert un soutien logistique. En partenariat avec les autorités locales, ces centres de vaccination mobile administrent environ 15 000 doses de vaccin par mois.

Abegail Dayo et William Maiquez posant assis, avec un jeepney en arrière-plan (USAID/Christina Butler)
Les travailleurs de la santé Abegail Dayo et William Maiquez posent pour une photo devant un jeepney. (USAID/Christina Butler)

« Le programme de vaccination mobile a un impact énorme parce qu’il rend les vaccins plus accessibles », souligne Abegail Dayo, une agente de santé chargée de la prise de renseignements de base auprès des personnes venant se faire vacciner à Quezon. « Les progrès que nous avons réalisés dans la lutte contre la COVID-19 grâce à ces vaccinations sont vraiment étonnants. »

Outre ces centres de vaccination mobile, l’USAID a également déployé six unités mobiles de dépistage de la COVID-19 à Quezon : elles effectuent 6 000 tests supplémentaires par mois, qui viennent s’ajouter aux 20 000 assurés par le gouvernement local.

Ce partenariat durable entre le gouvernement local, l’USAID et les bénévoles sur le terrain dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 donne de l’espoir à Abegail et aux autres travailleurs de la santé de première ligne.

« Nous avons la solidarité nécessaire pour combattre et vaincre la COVID-19, affirme-t-elle. Aux Philippines, on appelle cela bayanihan, c’est-à-dire travailler ensemble, pour éradiquer cette pandémie. »

En partenariat avec la municipalité de Quezon, Abegail et son partenaire, William Maiquez, ont aidé à vacciner environ 1 100 personnes en une seule journée.

Une version détaillée de cet article* est parue dans la publication Exposure de l’USAID.

 

*en anglais