
Les chances de paix au Moyen-Orient s’améliorent après que les États-Unis ont facilité un accord sur la normalisation des relations entre Israël et le Royaume de Bahreïn. L’accord est le second conclu en un mois, les Émirats arabes unis ayant convenu de normaliser leurs liens avec Israël, en août.
Le 11 septembre, le président Trump a annoncé l’accord à la suite d’un appel téléphonique avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le roi Hamad Al Khalifa du Bahreïn.
« Je tiens à remercier les dirigeants d’Israël et du Bahreïn pour la vision et le courage qu’ils ont eu pour forger cet accord historique, a déclaré le président Trump. Leur leadership prouve que l’avenir peut s’avérer plein d’espoir et non pas prédéterminé par les conflits du passé. »
Le président Trump a affirmé que les accords suscitent « un enthousiasme extraordinaire » au Moyen-Orient et il s’est dit optimiste quant à la possibilité de voir d’autres pays prendre des mesures similaires.
Parvenir à un accord de paix le jour de la commémoration des attaques terroristes du 11 septembre 2001 est une riposte puissante à la haine qui a déclenché cette tragédie, a ajouté M. Trump.
Les leaders d’Israël, du Bahreïn et des Émirats arabes unis se sont joints au président Trump à la Maison Blanche, le 15 septembre, pour marquer la signature des accords.

Des responsables américains ont indiqué que les accords récemment conclus vont promouvoir la prospérité au Moyen-Orient. En vertu du nouvel accord, le Bahreïn et Israël ouvriront des chancelleries et échangeront des ambassadeurs ; en outre, ils établiront des vols directs entre les deux pays. Les pays coopéreront sur une vaste gamme de dossiers, dont la santé, les affaires, la technologie, l’éducation, la sécurité et l’agriculture.
L’accord entre Israël et le Bahreïn a été conclu moins de 30 jours avant la conclusion d’un accord semblable, facilité par le président Trump, entre les Émirats arabes unis et Israël. Le Bahreïn devient ainsi le quatrième pays arabe à convenir d’établir des relations diplomatiques avec Israël. L’Égypte avait fait ce pas en 1978, suivie de la Jordanie, en 1994.
Pour le gouvernement Trump, promouvoir la paix au Moyen-Orient a toujours été une priorité majeure. En juin 2019, la Maison Blanche a dévoilé un plan baptisé « Peace to Prosperity » (De la paix à la prospérité), doté d’une enveloppe de 50 milliards de dollars et destiné à créer des emplois pour les Palestiniens ainsi qu’à promouvoir les investissements dans la région.
.@realDonaldTrump’s leadership has led a coalition of Arab nations to recognize the state of Israel, normalize relations, and build enduring relationships. The Abraham Accords signed by the leaders of Israel, UAE, and Bahrain will lead to better futures for all three nations. pic.twitter.com/zoGDXLaKZG
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) September 16, 2020
Les deux accords engendrent de nouvelles chances pour la paix et la prospérité au Moyen-Orient, a déclaré le secrétaire d’État Michael Pompeo.
« Le Président a indiqué au début de ce gouvernement qu’il allait renforcer les liens d’amitié de l’Amérique et bâtir de nouveaux partenariats dans la poursuite de la paix », a déclaré M. Pompeo dans un communiqué du 11 septembre. « Il a tenu sa promesse. »