« Je m’appelle Umer Adnan et mon but est de partager avec le reste du monde des technologies conçues au Pakistan ».
Umer a lancé son entreprise, E4 Technologies, à Islamabad (Pakistan) après avoir obtenu une bourse Fulbright* en 2011. Ce prestigieux programme de bourses d’études du gouvernement des États-Unis a permis à Umer de suivre des études de génie électrique à l’université Arizona State. Il lui a également donné l’opportunité de travailler avec des informaticiens employés par des géants américains de la tech, comme Intel, Amazon et Google.
C’est grâce à ces rapports humains qu’Umer a réussi à accomplir quelque chose de grand. Quand il est retourné au Pakistan en 2013, il a lancé son entreprise à partir de rien. « Je me souviens encore du premier jour. Il n’y avait aucun meuble, alors je me suis assis par terre dans mon bureau et je me suis mis au travail », raconte-t-il.
That's what #Fulbright is all about—fostering mutual understanding and people-to-people connections. We hope Winnie has the experience of a lifetime & will share her stories with others when she returns to Haiti. https://t.co/03zFGRAfYy
— The Fulbright Program (@FulbrightPrgrm) August 24, 2018
C’est ça l’esprit de Fulbright : privilégier la compréhension mutuelle et les relations humaines. Nous souhaitons à Winnie de vivre l’expérience de sa vie et espérons qu’elle la partagera avec les autres quand elle reviendra à Haïti.
Umer a fait le récit de ses expériences dans une vidéo tournée pour l’U.S. Educational Foundation in Pakistan (USEFP).
Peu après son lancement, la start-up d’Umer comptait près de 20 employés. Parmi ses produits, il y a des lampes horticoles intelligentes, des sondes agricoles connectées et un harnais moniteur d’activité physique pour vaches. Il appelle ce harnais un « Cowlar », un mot-valise formé des mots vache (cow) et collier (collar) en anglais.
« Le cowlar aide les fermiers à améliorer la santé de leur bétail, et donc à augmenter leurs revenus », affirme Umer. Comme les vaches portant un harnais connecté produisent plus de lait, l’économie du Pakistan pourrait gagner deux milliards de dollars, ajoute-t-il.
Son expérience dans la technologie, d’Islamabad à l’Arizona, n’a fait que renforcer sa mission de base. « On a un dicton au bureau : on carbure au café et à la volonté. On a un sens du devoir pour tout ce qu’on essaie d’accomplir. »
De nouvelles perspectives
D’autres étudiants et professionnels qui participent à des programmes d’échange aux États-Unis connaissent le même succès qu’Umer.
Au Pakistan, environ un millier de boursiers viendront aux États-Unis dans le cadre de programmes d’échange. Le département d’État offre des bourses d’études* à des lycéens, à des étudiants ainsi qu’à des enseignants, des journalistes, des hommes et femmes d’affaires, et des jeunes professionnels.
Pour trouver un programme d’échange dans votre région, rendez-vous sur le site de programmes d’échange* du département d’État.
*en anglais