La presse rend la vie dure à tous les présidents. Pour les journalistes qui couvrent la Maison Blanche, rien n’est tabou : promesses non tenues des campagnes électorales, accusations de faux-pas, décisions controversées, tout y passe. Mais un soir par an, au dîner de l’Association des correspondants de la Maison Blanche, le président a l’occasion d’inverser les rôles.
Lors du dernier dîner de son mandat pour les correspondants, le 30 avril, le président Obama a tenu des propos pleins d’humour, comme le veut la tradition. Mais il a conclu sur un registre grave et a rappelé à son parterre de journalistes que « leur responsabilité d’enquêter, de remettre en question et de contrer les déformations et les mensonges » était « plus importante que jamais ».