« Cela pourrait arriver à n’importe quel pays » à l’ONU

Alexey Vorobiev et Artem Ostroushko à l’intérieur d’un bâtiment endommagé (© AP Images)
Le président Obama a déclaré à l’ONU qu’il ne pouvait rester les bras ballants tandis que la Russie poursuit ses actes d’agression dans l’est de l’Ukraine, notamment les tirs de mortier qui ont détruit cet appartement dans la région de Donetsk. (© AP Images)

Leur attachement aux règles internationales fait que les États-Unis sont tenus de répondre à la tentative d’annexion de la Crimée par la Russie et à l’agression de cette dernière dans l’est de l’Ukraine, a déclaré le président Obama.

S’exprimant devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le 28 septembre, Barack Obama a souligné que les États-Unis, même s’ils sont sensibles au passé complexe qui lie de longue date la Russie et l’Ukraine, ne pouvaient rester impassibles alors que la Russie viole de manière flagrante la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

« Si ce qui arrive en Ukraine n’entraînait aucune conséquence, cela pourrait arriver à n’importe quel pays ici aujourd’hui, a lancé le président. C’est pour cela que les États-Unis et leurs partenaires imposent des sanctions à la Russie. Ce n’est pas le souhait d’un retour à la Guerre froide. » En Russie, en raison des sanctions imposées par les États-Unis et la communauté internationale, l’économie pâtit de la fuite des capitaux, de la chute du rouble et de l’émigration de citoyens qui ont fait des études.

Le président Obama prononçant un discours dans l’enceinte de l’Assemblée générale de l’ONU (© AP Images)
Le président Obama prononce un discours lors de la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le 28 septembre. (© AP Images)

Si la Russie avait choisi la voie de la diplomatie véritable et œuvré avec l’Ukraine et la communauté internationale de manière à protéger ses intérêts, a poursuivi le chef de l’exécutif, cela aurait été préférable – non seulement pour l’Ukraine, mais aussi la Russie et le reste du monde.

Les États-Unis vont donc continuer à faire pression en faveur d’une solution qui permette à l’Ukraine, en sa qualité de pays souverain et démocratique, de déterminer elle-même son avenir et de contrôler son territoire.

« Non que nous cherchions à isoler la Russie – ce n’est pas le cas – mais parce que nous souhaitons voir une Russie forte qui est déterminée à travailler avec nous pour renforcer l’ensemble du système international », a expliqué le président Obama.

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*en anglais