Le 20 mars, des millions d’Américains participeront à des événements partout aux États-Unis pour célébrer Norouz, le Nouvel An du calendrier persan.
« Norouz est le signe de l’espoir, une renaissance, comme la nature au printemps – un adieu aux jours sombres et un bonjour au jour nouveau », explique Majid Sadeghpour de l’Organisation des communautés irano-américaines (OIAC) à Washington. Norouz est une fête religieuse pour les zoroastriens ainsi que pour les baha’is, et c’est une fête nationale en Iran et dans de nombreux pays d’Asie centrale. On la célèbre également dans beaucoup de régions du Caucase et des Balkans, en Asie centrale et en Asie occidentale.

Célébré depuis plus de 3 000 ans, Norouz marque le passage à la nouvelle année dans le calendrier iranien. On le fête à l’équinoxe de mars, quand les rayons du soleil sont perpendiculaires à l’équateur, le jour et la nuit étant alors quasiment de la même longueur.

Aux États-Unis, les clubs d’étudiants de l’étranger organisent des festivités pour Norouz sur le campus de leurs universités, des musées exposent de l’art persan, et des orchestres jouent de la musique traditionnelle. Beaucoup d’associations irano-américaines organisent de grandes festivités.
« Norouz est une grande source de joie pour tous les Américains d’origine iranienne qui vivent aux États-Unis », s’exclame Shohreh Asemi de l’Iranian-American Community Center à Vienna, en Virginie. « Pour les festivaliers, c’est une journée joyeuse, pleine de divertissement, d’objets d’artisanat iranien et de délicieux mets persans. C’est une merveilleuse occasion de découvrir l’aspect pacifique et joyeux de notre culture pour ceux qui ne la connaissent pas ou peu. »

Au Norouz de 2017, le président Trump avait déclaré que le thème de cette fête qui célèbre les nouveaux commencements était « un sentiment particulièrement significatif pour les nombreux Iraniens qui sont venus dans notre pays au cours de ces dernières décennies afin de prendre un nouveau départ dans un pays libre ».