Ces pays disent « non » au charbon

Il n’y a pas de moyen plus polluant de produire de l’énergie que la combustion de charbon.

Le charbon crée plus de dioxyde de carbone que toute autre source de combustible. Il contribue donc à l’accumulation de gaz à effet de serre et aggrave ainsi la crise climatique.

À l’heure où de nombreux pays diminuent graduellement leur dépendance des centrales à charbon, d’autres, en revanche, continuent de construire ce genre d’usines qui nuisent à l’environnement.

« Comme il est alarmant, mes amis, de voir qu’au moment où nous nous dépêchons vers Glasgow, certains construisent encore de nouvelles centrales à charbon polluantes en carbone, et prévoient même d’en bâtir d’autres dans l’avenir », a déclaré l’envoyé spécial du président pour le climat, John Kerry, dans son discours du 20 juillet à Londres*.

« Nous ne pouvons pas nous permettre un monde aussi divisé dans sa réponse à la crise climatique quand les raisons d’agir sont si impérieuses et convaincantes. »

En 2018, 38,5 % de l’énergie mondiale* provenait de centrales à charbon, engendrant près du tiers des émissions de dioxyde de carbone* sur la planète.

Il y a encore beaucoup de travail à faire, mais les pays suivants ont déjà pris des mesures, ou continuent d’en prendre pour éliminer le charbon et investir dans les énergies vertes, preuve qu’il est possible de se débarrasser du charbon aujourd’hui :

Une forêt de grands arbres fins sur fond de ciel bleu (© Jason Lindsey/Alamy)
Une forêt près du comté de Varmland, en Suède. L’Union européenne a récemment élaboré des plans pour élargir les forêts, les prairies et les autres ressources naturelles qui séquestrent le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère. Quand les forêts séquestrent les émissions des centrales à charbon, elles aident à atténuer les effets du changement climatique. (© Jason Lindsey/Alamy)

En avril, les États-Unis se sont engagés* à créer d’ici 2035 un secteur énergétique sans pollution carbone et une économie à zéro émission nette d’ici 2050 au plus tard, ce qui signifie l’élimination graduelle du charbon au final.

« D’ici 2040, nous devrions avoir entièrement éliminé toutes les centrales classiques au charbon et au fioul, et avoir fortement réduit notre dépendance à la production traditionnelle de gaz naturel », a conclu M. Kerry.

 

*en anglais