Le changement climatique est l’une des plus grandes menaces qui planent sur l’humanité, et il ne faut pas croire qu’un accord mondial sur la question suffira à résoudre le problème. Mais faute d’accord, on n’arrivera à rien. C’est, en quelques mots, le message du secrétaire d’État américain, John Kerry.

« L’humanité crée le problème, et l’humanité peut le résoudre. La solution au changement climatique, c’est la politique énergétique. »

À la conférence annuelle de l’ONU sur les changements climatiques, tenue cette année à Lima (Pérou), le secrétaire d’État* s’est félicité des annonces de contributions au Fonds vert pour le climat : le cap des 10 milliards de dollars, le montant initialement prévu, a été franchi. Les États-Unis, pour leur part, se sont engagés à en verser 3 milliards. Voilà qui aidera les pays les plus pauvres en ressources à prendre des mesures face au changement climatique.

L’objectif de la conférence était clair : en 10 jours, arrêter les grandes lignes d’un nouvel accord mondial sur le changement climatique qui seront examinées à Paris l’année prochaine.

« Il incombe à chaque nation de faire sa part d’efforts si on veut y arriver, a affirmé John Kerry. Et seules les nations qui montent au créneau et réagissent face à cette menace peuvent légitimement revendiquer une mesure de leadership et de responsabilité mondiale. »

Il se faisait l’écho des propos du président Obama* : « On ne pourra réussir à combattre le changement climatique qu’avec la participation de chaque pays. »

*en anglais