Plus d’un milliard d’habitants de la planète vivent avec un handicap quelconque. La Journée internationale des personnes handicapées, célébrée tous les ans le 3 décembre à l’initiative de l’ONU, nous rappelle les obstacles que tant parmi nous ont à surmonter. De nos jours, heureusement, les nouvelles technologies de communication donnent aux acteurs de la société civile et à d’autres encore les moyens de se faire entendre tout au long de l’année – handicap ou pas.

« Avec les réseaux sociaux, les gens ne sont plus cantonnés à des rôles-types. Aujourd’hui, ils peuvent tweeter, poster sur Facebook et écrire des blogs », se félicite Andrew Phillips, de l’association nationale des personnes sourdes et malentendantes aux États-Unis.
Quand il suffit de taper sur un clavier pour communiquer avec des millions de personnes, peu importe qu’on ait un handicap moteur ou qu’on ne puisse pas communiquer verbalement : les obstacles à l’échange d’idées et d’informations disparaissent, même par-delà les océans.
« Le handicap peut vraiment être un facteur d’isolement », explique Ki’tay Davidson, un jeune militant pour les droits des personnes handicapées et un « champion du changement » pour le bien-être social, honoré par la Maison Blanche en août 2013. On peut lire ici, en anglais, les propos qu’il a tenus lorsqu’il s’est vu décerner le titre de « Champion of Change ».
La technologie donne aussi aux personnes qui vivent avec un handicap le moyen de jouer un rôle de leadership. « Les leaders n’ont pas de qualifications spéciales, ajoute le jeune homme. Ce sont des gens comme tout le monde, qui font ce qui doit être fait. On doit avoir la conviction qu’on peut être l’artisan de sa propre révolution. Il y aura toujours des gens qui suivront quand on agit comme on doit le faire. »
Par le biais de programmes et d’institutions comme celui des bourses Fulbright* et l’université Gallaudet*, les États-Unis donnent aux jeunes qui ont un handicap la possibilité d’acquérir des compétences en leadership et de faire valoir leurs droits.
*sites en anglais