Comment protéger son smartphone des cyberattaques

Protéger son téléphone mobile contre les cybercriminels n’a jamais été autant d’actualité.

Aujourd’hui, plus de 2 milliards de personnes utilisent leur smartphone pour accéder à internet. Une aubaine pour les hackers et les voleurs du web.

En outre, beaucoup d’escrocs profitent des peurs que suscite la pandémie de COVID-19 parmi la population.

« Les arnaqueurs se servent de la pandémie de COVID-19 pour voler votre argent, vos informations personnelles ou les deux, prévient le Federal Bureau of Investigation (FBI). Ne les laissez pas faire. »

Les manœuvres employées vont de la vente de faux remèdes contre la COVID-19 aux emails de phishing envoyés soi-disant par des organisations de santé, mais qui introduisent en fait des logiciels malveillants dans les smartphones.

En tant que chef de file de la lutte pour la cybersécurité, les États-Unis collaborent avec d’autres pays et avec le secteur privé pour protéger les réseaux mobiles dont nous profitons tous. Mais les utilisateurs de smartphones doivent aussi prendre des mesures pour se protéger.

Illustration d’un téléphone portable, et 5 conseils pour le protéger contre les cyberattaques (Département d’État)

« Nous devons tous travailler de concert pour créer un cybermonde plus sûr, plus sécurisé et plus robuste », a déclaré le président Trump, le 1er octobre, à l’occasion du Mois national de sensibilisation à la cybersécurité (NCSAM), une campagne qui attire l’attention sur la sécurité sur en ligne depuis octobre 2004.

La National Cyber Security Alliance, une association à but non lucratif basée à Washington, recommande aux utilisateurs de smartphones de prendre les précautions suivantes contre la cybercriminalité :

  • actualiser ses logiciels de sécurité et ses logiciels essentiels afin que les protections soient à jour ;
  • verrouiller son smartphone avec un mot de passe ou une empreinte digitale ;
  • ne pas transmettre d’informations personnelles sur les réseaux non sécurisés, tels les wifi gratuits dans les hôtels ou les cafés ;
  • désactiver la connexion bluetooth automatique et se connecter aux réseaux uniquement de façon délibérée ;
  • télécharger des applis seulement de sources dignes de confiance, comme les boutiques d’applis officielles ;
  • ne pas laisser son smartphone sans surveillance.

De son côté, le gouvernement américain poursuit sa lutte contre la cybercriminalité et les actes de cybermalveillance soutenus par les États. Comme le souligne la stratégie nationale de cybersécurité des États-Unis, « la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord exploitent tous le cyberespace pour poser des problèmes aux États-Unis, à leurs alliés et à leurs partenaires, souvent avec une désinvolture dont ils ne feraient jamais preuve dans d’autres domaines ».

En septembre, les États-Unis ont perturbé une campagne de piratage soutenue par l’Iran et qui ciblait des centaines de particuliers et d’entités dans plus de 30 pays. Dans l’optique de prévenir de futures attaques, le FBI a publié des instructions détaillées à suivre pour repérer les logiciels malveillants utilisés lors du hack.

De plus, la justice américaine a mis en examen deux hackers qui travaillaient pour le compte du ministère chinois de la Sécurité de l’État. Les deux hommes sont accusés d’avoir pris pour cible des industries de haute technologie dans 11 pays, dont l’Australie, la Belgique et le Japon. Leur campagne de piratage a duré plus de dix ans et ciblait plusieurs secteurs, notamment des fabricants de vaccins et de traitements contre la COVID-19.

Les États-Unis se tiennent prêts à collaborer avec d’autres pays pour sécuriser le cyberespace à l’échelle mondiale par plusieurs moyens, comme l’échange de techniques pour repérer et éliminer les malwares, le renfort des capacités de riposte et d’élaboration de politiques face aux incidents informatiques, et la recherche d’un consensus international autour d’un cadre de comportement responsable par les États.

« Les États-Unis sont déterminés à collaborer avec les pays guidés par les mêmes valeurs pour s’opposer aux acteurs nuisibles, a déclaré le secrétaire d’État Michael R. Pompeo, le 23 septembre. La technologie doit faire progresser la liberté. »