Événements climatiques extrêmes. Montée du niveau des mers. Risque accru de sécheresse. Décidément, les effets nuisibles du changement climatique sont bel et bien présents. Les populations vulnérables n’ont plus de temps à perdre : elles doivent s’adapter.

En appliquant des mesures d’adaptation, on peut sauver des récoltes, préserver la santé des enfants et protéger les habitations. C’est pour cela que les responsables du gouvernement américain parlent de l’adaptation et que les États-Unis mettent la main à la poche. Depuis 2009, ils ont multiplié par huit les fonds alloués aux projets qui visent à accroître la résilience face au climat. De 2010 à 2012, 120 pays ont bénéficié de leur concours, que ce soit dans le cadre d’une assistance bilatérale ou de programmes d’envergure mondiale.

Le  30 novembre*, les États-Unis ont annoncé pour 2015-2016 une contribution de plus de 51 millions de dollars au Fonds pour les pays les moins avancés, établi précisément en vue de répondre aux besoins pressants en matière d’adaptation.

Faire face aux impacts à l’échelon local

Les États-Unis aident les pays particulièrement vulnérables à faire front au changement climatique.

Les données recueillies par le satellite SERVIR guident la prise de mesures en matière d’adaptation. (USAID)

Par exemple, ils financent le programme SERVIR, qui met entre les mains de décideurs à travers le monde des données reçues de l’espace. Au Bangladesh, les météorologues peuvent ainsi avertir les populations des risques d’inondations plusieurs jours plus tôt qu’autrefois. Avec des ressources de l’USAID et les données par satellite provenant de la NASA, les scientifiques de ce pays ont mis au point des dispositifs d’alerte pour communiquer ces informations vitales à la population à l’époque de la mousson. Nul doute que SERVIR va prendre de l’importance à mesure que le changement climatique s’installe, avec un risque d’inondations accru à la clé.

Le changement climatique affecte aussi les pratiques agricoles traditionnelles. Narciso Ballester, un agriculteur philippin, explique : « Autrefois, on pouvait prédire la météo et savoir quand le temps des semences était venu. Mais ces jours-ci, le temps est imprévisible. » Pour aider les agriculteurs comme Narciso Ballester à résister aux aléas climatiques, les États-Unis appuient l’agriculture climato-intelligente ; ils le font par le biais d’écoles sur le terrain, de stratégies innovantes de culture et de la mise en place d’infrastructures résistantes au dérèglement climatique en Asie, en Afrique et dans les Caraïbes.

Des programmes à l’échelle mondiale

(Crédit photo : Green Climate Fund)

À l’échelle de la planète, les États-Unis se sont engagés à fournir 3 milliards de dollars – plus que tout autre pays – au Fonds vert pour le climat (Green Climate Fund). Ce fonds multilatéral vise à aider les pays les plus pauvres du monde à faire face au changement climatique. La moitié du fonds servira à appuyer des mesures d’adaptation au climat.

Le Fonds vert pour le climat vient d’annoncer sa première série de projets*. Parmi eux : la protection de zones humides au Pérou, l’amélioration du système d’alerte précoce aux sécheresses au Malawi et la prévention des pénuries d’eau fraîche dans les Maldives.

L’adaptation au climat est un élément vital de la réponse des États-Unis et du monde entier au changement climatique. Vous pouvez suivre les activités de la COP21, la Conférence des Parties de l’ONU, jusqu’au 11 décembre à @FactsOnClimate* et à @US_Center*. Et aussi rejoindre la conversation sur Twitter à #ActOnClimate* et à #AskUSCenter*.

 

*en anglais