COVID-19 : Les États-Unis aident d’autres pays à vacciner les enfants

Un jeune garçon regardant son épaule gauche, la manche relevée (© Niranjan Shrestha/AP Images)
Un jeune Népalais s’apprête à recevoir une dose du vaccin du fabricant américain Moderna contre la COVID-19 dans son école à Katmandou, en janvier. (© Niranjan Shrestha/AP Images)

Les États-Unis et leurs partenaires internationaux ont commencé à expédier des doses de vaccin pédiatrique contre la COVID-19 pour aider d’autres pays à protéger les enfants et à mettre fin à la phase aiguë de la pandémie.

Lors d’une réunion du Plan d’action mondial contre la COVID-19 tenue le 15 juin au département d’État, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a annoncé* que les États-Unis envoyaient 2,2 millions de doses du vaccin pédiatrique de Pfizer-BioNTech au Népal et 300 000 doses de ce même vaccin à la Mongolie. Beaucoup d’autres doses sont prêtes à être livrées aux pays qui en veulent, a-t-il ajouté.

Les États-Unis livrent des doses pédiatriques, données par l’intermédiaire de la COVAX et destinées aux jeunes de 5 à 12 ans, maintenant que de plus en plus de pays approuvent la vaccination des enfants. L’Administration des produits alimentaires et pharmaceutiques des États-Unis (FDA), quant à elle, a donné son feu vert au vaccin de Pfizer en octobre pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, et en juin pour ceux âgés d’au moins 6 mois. De nombreux pays* d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Sud ont récemment autorisé la vaccination contre la COVID-19 pour les enfants de 12 ans et plus.

De son côté, la Nouvelle-Zélande fournit 50 000 doses de vaccin pédiatrique aux îles Fidji, dans le cadre de mesures plus vastes visant à soutenir la vaccination et le dépistage de la COVID-19 dans les nations insulaires du Pacifique.

Plus d’une trentaine de pays et d’organisations internationales ont participé à la réunion du 15 juin sur le plan d’action mondial contre la COVID-19*, dont des représentants de l’Afrique du Sud, de l’Argentine, de la France, de l’Inde, de l’Indonésie, du Japon et de la Thaïlande ainsi que de l’Union africaine, de l’Union européenne et de l’Organisation mondiale de la santé.

« Les progrès que nous avons réalisés jusqu’à présent ont été possibles grâce à votre leadership, à votre engagement, à votre volonté de coordonner et de collaborer à un degré que j’estime remarquable, s’est félicité Antony Blinken. Maintenant, nous devons simplement continuer sur notre lancée. »

Des hommes déplaçant une palette remplie de cartons près d’un avion sur le tarmac (Gouvernement des États-Unis)
Les États-Unis livrent des doses de vaccin contre la COVID-19 à la Mongolie en octobre 2021, dans le cadre de leur campagne de distribution de 1,2 milliard de doses. (Gouvernement des États-Unis)

Le secrétaire d’État a salué les mesures concrètes prises par de nombreux pays. En voici des exemples :

  • La Colombie redouble d’efforts pour vacciner les réfugiés vénézuéliens.
  • L’Inde intensifie sa production de vaccins contre la COVID-19.
  • Le Japon, en partenariat avec l’UNICEF, fournit des équipements de stockage au froid et d’autres aides pour protéger les doses de vaccin contre la COVID-19 en Mongolie et au Népal ainsi que dans des pays d’Afrique et des îles du Pacifique.
  • L’Australie et la Nouvelle-Zélande vaccinent des populations dans les nations insulaires du Pacifique.

Les États-Unis ont déjà fourni plus de 550 millions de doses de vaccin contre la COVID-19 à plus de 115 pays, dans le cadre de leur engagement à faire don de 1,2 milliard de doses dans le monde.

Tout en reconnaissant les progrès réalisés, Antony Blinken a souligné qu’il fallait faire plus encore en matière d’administration des vaccins, une nécessité pour mettre fin à la pandémie de COVID-19 et prévenir de futures crises sanitaires. Les partenaires doivent poursuivre leur travail d’information pour améliorer la confiance dans les vaccins, accroître le soutien aux travailleurs de la santé et renforcer les chaînes d’approvisionnement de façon à faciliter l’accès aux vaccins, aux tests de dépistage et aux équipements.

La pandémie nous a appris « qu’en ce XXIe siècle, les urgences sanitaires ne peuvent souvent pas être résolues par des pays faisant cavalier seul », a insisté le chef de la diplomatie américaine lors de la réunion virtuelle. « Les virus ne respectent pas les frontières. Nous sommes tous dans le même bateau. »

 

*en anglais