
Les États-Unis octroient 580 millions de dollars à sept organisations multilatérales qui luttent contre la COVID-19 dans le monde.
Ce financement soutient les organisations de l’ONU qui participent à la distribution de vaccins contre la COVID-19, renforcent les capacités de santé publique et s’attaquent aux effets socio-économiques de la pandémie.
Le secrétaire d’État Antony Blinken a annoncé ce nouveau financement le 21 décembre en amont d’une réunion virtuelle des ministres des Affaires étrangères et des représentants d’organisations régionales sur le renforcement de la réponse mondiale à la COVID-19 face au nouveau variant omicron.
Le haut responsable a reconnu que « les vaccins sont un aspect essentiel pour aider à mettre fin à cette pandémie », mais il a aussi insisté sur la nécessité de « travailler avec nos partenaires pour accroître le dépistage et la surveillance, fournir des équipements et des ressources vitales à ceux qui en ont le plus besoin, et veiller à ce que les plus vulnérables aient accès aux sites de vaccination ».

Les États-Unis, en partenariat avec des organisations internationales, ont déjà livré plus de 340 millions de doses de vaccin* à plus de 110 pays, sur un total de plus de 1,2 milliard de doses que les États-Unis se sont engagés à partager dans le monde entier, sans conditions politiques.
Ce nouveau financement porte à plus de 19,6 milliards de dollars le total de l’aide sanitaire et humanitaire des États-Unis* pour la réponse mondiale à la COVID-19.
Le secrétaire d’État a exhorté les autres pays à accélérer eux aussi leurs efforts dans le monde. « Nous devons travailler ensemble, et nous devons agir rapidement, pour mettre fin à cette pandémie », a-t-il insisté.
Le nouveau financement américain destiné à des partenaires multilatéraux se ventile comme suit :
- 280 millions de dollars à l’Organisation mondiale de la santé pour le dépistage de la COVID-19, la surveillance et les services sanitaires.
- 170 millions de dollars à l’UNICEF pour accroître la livraison de vaccins contre la COVID-19 et d’équipements médicaux, et pour réduire les effets de la pandémie sur l’éducation.
- 75 millions de dollars à l’Organisation panaméricaine de la santé pour soutenir les vaccinations contre la COVID-19 et la veille sanitaire dans les Amériques.
- 20 millions de dollars au Programme des Nations unies pour le développement au titre des services d’emplois et d’autres efforts visant à atténuer les effets économiques de la pandémie.
- 20 millions de dollars au Fonds des Nations unies pour la population en vue de protéger les travailleurs de la santé et de dispenser des soins de santé génésique et maternelle.
- 10 millions de dollars à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture afin d’améliorer la surveillance et les dispositifs d’alerte rapide des maladies d’origine animale.
- 5 millions de dollars à l’ONU pour soutenir les femmes et les filles pendant la pandémie, y compris par le biais de programmes de prévention et de lutte contre la violence liée au genre.
« La COVID-19 n’est pas seulement une crise sanitaire, mais (c’est) aussi une crise en matière de sécurité, d’économie, d’aide humanitaire et de développement », a déclaré M. Blinken en annonçant le nouveau financement. « Ces ressources reflètent le profond engagement des États-Unis et du peuple américain en faveur d’un monde plus sain et plus sûr. »
*en anglais