Trois personnes debout derrière des branches d’arbres (© Alexia Webster)
Les musiciens algériens Labib Benslama (à gauche) et Hind Meriem Boukella (au centre), en compagnie de la chanteuse-compositrice américaine Black Assets (à droite), sont quelques-uns des participants au partenariat musical OneBeat Sahara 2022. (© Alexia Webster)

Des musiciens des États-Unis et d’Afrique du Nord ont fait vibrer le désert du Sahara lors d’une célébration des traditions musicales qui crée de nouveaux sons pour le monde.

OneBeat Sahara* a rassemblé 23 musiciens de sept pays sahariens et des États-Unis qui ont fusionné des genres musicaux et créé de nouvelles compositions. Ce programme, qui incluait une série de concerts, s’est déroulé du 21 février au 13 mars.

Les musiciens de sept pays africains – Algérie, Libye, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger et Tunisie – et des États-Unis ont combiné les sonorités des chanteurs, des rappeurs et des percussionnistes avec celles d’instruments traditionnels tels que le guembri et l’oud. Ils se rassemblés dans la ville oasis deTaghit, dans le sud de l’Algérie pour deux semaines d’ateliers, de composition de chansons et d’enregistrement.

Photo de droite : une femme jouant de l’oud (© Alexia Webster) Photo de gauche : un homme jouant du violon (© Alexia Webster)
À gauche : la musicienne tunisienne Sarra Douik joue de l’oud, le 24 février à Taghit, en Algérie. À droite : le Tunisien Hassen Ben Ahmed Mchaikhi joue du violon. (© Alexia Webster)

Les participants à OneBeat Sahara, inspirés par l’un des plus grands déserts du monde, ont exploré les traditions musicales noires qui sont arrivées d’Afrique aux Amériques puis ont pris le chemin de retour. Hip-hop, jazz, musique électronique, sons spirituels ouest-africains des Gnaouas et des Touaregs : toute une palette de styles musicaux était au rendez-vous.

Parrainé par le Bureau des affaires éducatives et culturelles du département d’État des États-Unis, OneBeat est une pléiade de programmes de diplomatie musicale qui a travaillé avec plus de 370 musiciens socialement engagés, de plus de 50 pays, depuis son lancement en 2012.

Des gens assis sur des coussins à l’intérieur d’une tente (© Alexia Webster)
Des musiciens se réunissent dans des tentes traditionnelles pour partager des idées et improviser. (© Alexia Webster)

L’ambassade des États-Unis en Algérie* et le ministère algérien de la Culture ont organisé l’évènement, avec le soutien des ambassades américaines en Libye, au Mali, au Maroc, en Mauritanie, au Niger et en Tunisie.

Au festival, les musiciens ont formé de nouveaux ensembles et composé de la musique originale. Ils se sont aussi produits dans un concert en plein air près des anciennes gravures rupestres aux environs de Taghit.

Une caravane de musiciens s’est ensuite rendue vers le nord à Dar Abdellatif, au siège de l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel, pour des sessions d’enregistrement. Puis le festival OneBeat s’est terminé par un concert épique à l’Opéra d’Alger où les nouvelles musiques ont été présentées à un auditoire plus vaste.

*en anglais ou en anglais et en arabe