Des élèves africaines aident à construire le 1er satellite privé du continent

Une fille souriante, assise à une table où sont disposés des fers à souder, et qui porte des lunettes de protection. (@ MEDO)
Le programme STEM de la MEDO vise à lancer le premier satellite privé africain. (@ MEDO)

Cent cinquante élèves sud-africaines ont commencé à plancher sur la conception du premier satellite privé d’Afrique.

L’engin sera envoyé dans l’espace plus tard dans l’année dans le cadre d’un programme parrainé par la Meta Economic Development Organization* (MEDO). Objectif de ce programme : motiver davantage d’adolescentes africaines à étudier et à travailler dans les filières science, technologie, ingénierie et maths (STEM).

MEDO a fait les gros titres dans la presse récemment en devenant la 1re société privée d’Afrique à acquérir un satellite et à le lancer.

Les jeunes filles doivent préparer les éléments de la charge utile, qu’elles exploiteront pour étudier l’agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique.

« MEDO a acheté le premier satellite privé en Afrique, et nous avons décidé de leur confier la conception de cette tâche », a expliqué Carla De Klerk, directrice du programme spatial de la MEDO.

Des jeunes filles de Namibie, du Malawi, du Kenya, du Rwanda et du Ghana participent également au projet.

Les statistiques le montrent : peu de femmes travaillent dans les secteurs STEM. Une tendance encore plus prononcée en Afrique, où les filles ont moins de chance d’être scolarisées que les garçons à cause de la pauvreté et des mariages précoces.

Actuellement, moins de 10 % des filles disent s’intéresser aux études STEM ou sont engagées dans ces filières. Et pourtant, d’ici 2020, environ 80 % des emplois vont exiger des compétences liées à ces disciplines.

 

 Avec la Voix de l’Amérique.

*en anglais