Des personnes assises dans un auditorium (State Dept./Melissa Grannetino)
Des étudiants écoutent Charles Blaha parler des priorités du département d’État en matière de droits humains. (Département d’État/Melissa Grannetino)

Plus de 80 étudiants américains et étrangers se sont réunis au département d’État des États-Unis à Washington, le 29 juin, pour mieux comprendre les questions liées aux droits humains et la façon dont le département d’État aborde les problèmes humanitaires dans le monde.

« Il n’y a pas journée de travail type quand on est agent du Service extérieur dans les ambassades à travers le monde », a expliqué Charles Blaha, qui travaille au Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail (DRL) du département d’État depuis 2016, et dans le Service extérieur, depuis plus de 30 ans.

Charles Blaha debout près d’une scène dans un auditorium (Département d'État/Melissa Grannetino)
Charles Blaha s’adresse à un groupe de 80 étudiants américains et étrangers. (Département d’État/Melissa Grannetino)

M. Blaha a présenté les fonctions de son bureau, les rapports annuels sur les pratiques en matière de droits de l’homme par pays* (publiés par ce bureau et très consultés dans le monde), et l’approche du gouvernement Biden en matière de droits humains.

« Le président Biden a dit, et le secrétaire Blinken aussi, que les droits humains sont au centre de la politique étrangère des États-Unis », a souligné M. Blaha, expliquant également que de nombreux bureaux du département d’État collaborent avec le bureau DRL pour établir ces rapports annuels. « Les valeurs américaines se reflètent dans notre politique. »

Les étudiants ont posé des questions notamment sur la façon dont le département d’État définit ce qui constitue une violation des droits humains, et la collaboration des États-Unis avec d’autres pays en matière de droits de la personne.

Dorottya Zsiborács et Ernest Szymala posant en photo dans un auditorium (Département d’État/Melissa Grannetino)
Les étudiants étrangers Dorottya Zsiborács (à gauche) et Ernest Szymala (Département d’État/Melissa Grannetino)

« Je savais déjà que les droits humains étaient un idéal important pour chaque Américain, mais je ne savais pas qu’ils étaient l’une des pierres angulaires de la politique étrangère des États-Unis », a fait remarquer Ernest Szymala, un étudiant polonais qui souhaite poursuivre un doctorat en Amérique quand il aura obtenu son diplôme dans une université en Chine.

« Ce n’est qu’après avoir lu plusieurs rapports que j’ai réalisé à quel point les États-Unis agissent pour les droits humains dans le monde et à quel point ils étudient scrupuleusement la situation mondiale », a-t-il ajouté.

Un point de vue partagé par Dorottya Zsiborács, une étudiante hongroise qui fait ses études à Londres.

« Comme [M. Blaha] l’a dit, toutes les violations des droits humains ne sont pas si facilement et clairement identifiables, si bien qu’il est très difficile de prendre la décision de [lancer] une intervention humanitaire », a-t-elle déclaré après l’événement.

 

*en anglais