Dans le monde entier, des pays qualifient de simulacre la dernière tentative par le régime illégitime de Maduro de saper la démocratie au Venezuela.
Le 6 décembre, le régime Maduro a organisé de manière inconstitutionnelle des élections législatives dans l’intention de renverser les derniers politiciens de l’Assemblée nationale qui avaient été élus démocratiquement et qui s’opposent à Maduro et à ses acolytes.
Le résultat : une farce antidémocratique et illégale.
Depuis le vote de dimanche, plus de 55 pays, dont des membres de l’Organisation des États américains (OEA), le Groupe de Lima, l’Union européenne et le Groupe de contact international sur le Venezuela ont condamné les élections et refusent de reconnaître leur légitimité.
« Les États-Unis ainsi que de nombreuses autres démocraties dans le monde, condamnent ce simulacre qui ne répond à aucune norme minimale de crédibilité », a déclaré le secrétaire d’État Michael Pompeo le 7 décembre. « Maduro a effrontément truqué ces élections en sa faveur par la saisie illégale des noms des partis politiques et des logos des bulletins de vote, la manipulation du processus par son conseil électoral loyaliste, la violence et l’intimidation, et d’autres tactiques antidémocratiques. »
Au cours des mois qui ont précédé les élections du 6 décembre, des pays, des institutions internationales et des ONG du monde entier se sont opposés aux efforts illégitimes déployés par le régime de Maduro pour remodeler le processus électoral. Ils ont été nombreux à signaler que la crise humanitaire au Venezuela et le fait que Maduro asphyxie la liberté d’expression rendent impossible l’organisation d’élections législatives libres et justes au Venezuela.
The U.S. condemns the illegitimate Maduro regime’s fraudulent Dec. 6 legislative elections. They do not meet any minimum standard of credibility and are nothing more than an attempt to steal Venezuela’s democratic future. We call on all countries to reject this electoral sham.
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) December 7, 2020
« Ce manque de respect pour le pluralisme politique et la disqualification et la poursuite des chefs de l’opposition ne permettent pas à l’UE de reconnaître ce processus électoral comme crédible, inclusif ou transparent, et ses résultats comme représentatifs de la volonté du peuple vénézuélien », a déclaré l’UE dans un communiqué*.
« Le Royaume-Uni reconnaît l’Assemblée nationale démocratiquement élue en 2015 et reconnaît Juan Guaido comme président constitutionnel par intérim du Venezuela », a fait savoir Londres.
Michael Pompeo a souligné que le gouvernement des États-Unis était d’accord avec ses alliés internationaux.
« Ni Maduro ni une nouvelle Assemblée nationale frauduleusement élue ne représenteront la voix légitime du peuple vénézuélien, qui devrait s’exprimer par des élections présidentielles libres et justes », a conclu le chef de la diplomatie américaine.
*en anglais