
Des années après la fin de la guerre civile en 2003, le Liberia était toujours confronté à des infrastructures en piètre état. La principale source d’énergie du pays, le barrage de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee, était inondée, et moins de 5 % des Libériens* avaient accès à l’électricité, l’un des taux les plus bas au monde.
En 2016, le Liberia et la Millennium Challenge Corporation, l’agence gouvernementale américaine qui s’emploie à lutter contre la pauvreté par le biais de la croissance économique, ont collaboré avec d’autres donateurs pour restaurer la centrale électrique et son barrage. Le projet a permis de former des techniciens et des prestataires de services, et de créer un mécanisme de surveillance indépendant du secteur énergétique.
Le projet de restauration du barrage et de l’infrastructure énergétique de Mount Coffee*, d’un montant de 208 millions de dollars, illustre le principe appliqué par les États-Unis dans le cadre des travaux de ce type qu’ils soutiennent à travers le monde : il s’agit de respecter des normes élevées et d’améliorer la vie des populations. Ce barrage produit maintenant 88 mégawatts d’électricité, ce qui fait plus que doubler la capacité de production d’électricité du Liberia, et permet le raccordement de 85 000 foyers au réseau électrique. Leur facture électrique ayant baissé de 30 %, les entreprises peuvent investir dans l’élargissement de leurs services.
« Les infrastructures sont essentielles à la productivité et à la prospérité de la société », a déclaré le président Biden en annonçant le Partenariat pour les infrastructures et l’investissement avec les pays du G7, en juin 2022. Ce partenariat vise à mobiliser 600 milliards de dollars, d’ici 2027, en faveur d’infrastructures durables et de qualité dans les pays en développement et à revenu intermédiaire.

Depuis janvier 2021, les États-Unis ont annoncé près de 1,2 milliard de dollars* de nouveaux investissements dans les infrastructures en Afrique sous l’égide de la MCC.
Le développement d’infrastructures crée des emplois, facilite l’acheminement de marchandises vers les marchés et permet la prestation de services essentiels, a expliqué le chef de l’exécutif américain. Mais seulement si les projets sont exécutés correctement. C’est pourquoi les États-Unis veillent à ce que les projets répondent à des normes élevées avant même le début des travaux.
Le processus de sélection des pays par la MCC tient compte de l’engagement des gouvernements en matière de démocratie, de liberté économique et d’investissements publics. Il tient compte aussi du point de vue des habitants et intègre des données économiques fiables, telles que les informations de la Banque mondiale. En outre, la MCC consigne les données relatives à l’admissibilité des pays candidats sur des fiches d’évaluation accessibles au public* afin de garantir un processus transparent et équitable.
La MCC et ses partenaires évaluent l’impact d’un projet sur la main-d’œuvre, l’environnement et la population et prennent les mesures d’atténuation qui s’imposent. Leurs observations sont consignées dans des rapports d’impact social et environnemental qui sont publiés en ligne*. Des contrôleurs indépendants* veillent à ce que les projets respectent les normes internationales de sécurité et d’efficacité.
La restauration du barrage de Mount Coffee a produit des résultats pour la population du Liberia. Et en décembre 2022, lors du sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, le président Biden a annoncé de nouveaux partenariats de la MCC avec quatre autres pays du continent. Ces projets permettront de renforcer l’accès du Sénégal aux marchés et aux services dans la région, de stimuler le développement économique en Gambie et au Togo, et de consolider la gouvernance démocratique et les politiques économiques de façon à favoriser la croissance en Mauritanie.
With the Country Director and officials of the Millenium Challenge Corporation (MCC) where we discussed a mass transit and land use threshold program. We warmly welcome this partnership and look forward to greater cooperation in years to come. pic.twitter.com/luC6eukqw7
— Sakaja Arthur Johnson (@SakajaJohnson) October 31, 2022
En octobre 2022, le vice-président du Kenya, Rigathi Gachagua, et un représentant de la ville de Nairobi ont salué l’octroi d’une subvention de 60 millions de dollars* par la MCC, qui servira à améliorer les transports dans la capitale.
« Nous accueillons chaleureusement ce partenariat et nous nous réjouissons du resserrement de la grande coopération dans les années à venir », s’est félicité Sakaja Arthur Johnson, le gouverneur de Nairobi.
*en anglais