Aux États-Unis, des chercheurs se joignent à leurs collègues du monde entier pour trouver des solutions qui mettront fin à la pandémie de COVID-19.
Cette collaboration s’étend des essais visant à adapter un vaccin contre la rougeole à des études permettant de mieux comprendre la manière dont les anticorps produits par le système immunitaire s’attaquent au coronavirus.
La collaboration et la transparence sont des caractéristiques de la recherche scientifique aux États-Unis, et elles sont essentielles pour relever les grands défis mondiaux.
Voici quelques exemples des collaborations de chercheurs américains avec leurs confrères étrangers dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19 :
France et Autriche

Le Centre de recherche sur les vaccins (CVR) de l’université de Pittsburgh s’est associé à des chercheurs à Paris et à Vienne en vue de développer et de tester un vaccin contre la COVID-19 à partir d’un vaccin contre la rougeole déjà sur le marché.
L’université de Pittsburgh, où le docteur Jonas Salk a créé le premier vaccin contre la polio en 1954, collabore actuellement avec l’Institut Pasteur à Paris et la société biopharmaceutique Themis Bioscience à Vienne.
« Il y a dans le monde entier des virologues qui ont été formés pour le moment présent », a déclaré le directeur du CVR, Paul Duprex. « Nous avons des collègues dans plusieurs régions du monde qui collaborent et travaillent avec nous pour partager des informations et des connaissances parce que c’est important. »
The University of Pittsburgh’s Center for Vaccine Research is part of an international consortium of three organizations receiving a $4.9 million grant to develop a COVID-19 vaccine. https://t.co/8uHk3BaXol
— Pittsburgh Post-Gazette (@PittsburghPG) March 19, 2020
Israël
Aux États-Unis, les Instituts nationaux de la santé (NIH) travaillent avec le Centre médical Sheba, le plus grand hôpital d’Israël, pour développer des traitements expérimentaux.
Le Centre médical Sheba fournira des échantillons sanguins aux NIH, y compris des échantillons de plasma et du virus de la COVID-19, provenant de personnes atteintes de cette maladie en Israël.
« Je suis certain que nous pourrons contribuer grandement à la résolution non seulement de la pandémie actuelle, mais aussi des infections émergentes de l’avenir », a affirmé le docteur Daniel Douek, membre du Centre de recherche sur les vaccins des NIH, au quotidien The Times of Israel*.
Hong Kong
Des scientifiques du Scripps Research Institute de la Jolla, en Californie, ainsi que des chercheurs de l’université de Hong-Kong, cartographient la structure du coronavirus pour aider à orienter les travaux sur la mise au point d’un vaccin potentiel.
Ce partenariat a récemment produit une image montrant les points sur la surface du virus ciblés par le système immunitaire en réponse à une infection par le virus de la COVID-19.
« Ces sites sont particulièrement intéressants parce qu’ils indiquent les points faibles à la surface du virus, vulnérables à une attaque immunitaire et, en tant que tels, des cibles potentiellement avantageuses pour les développeurs de vaccins », a noté le directeur des NIH, Francis Collins. Les NIH financent le laboratoire Scripps.
*en anglais