Une récente découverte scientifique pourrait bien contribuer à une alimentation plus nutritive et abordable pour les populations de plusieurs régions d’Afrique.
C’est le résultat de travaux menés par des chercheurs zimbabwéens qui ont annoncé avoir créé de nouvelles variétés de semences de maïs, capables de résister à des périodes de forte chaleur et de sécheresse.
Ils avaient reçu un financement de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), versé à la section du Centre international pour l’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) dans leur pays.
« Je dirais que ces variétés sont révolutionnaires, parce que les agriculteurs vont pouvoir bénéficier d’une certaine sécurité alimentaire s’ils peuvent adopter ces semences », se réjouit Cosmos Magorokosho, chercheur principal au CIMMYT.
Les semences pourraient être prêtes et mises en vente avant la prochaine campagne agricole.
Les agriculteurs du Zimbabwe ne sont pas les seuls à s’intéresser à ces nouvelles variétés, ajoute Cosmos Magorokosho. Elles retiennent aussi l’attention d’exploitants agricoles en Algérie, en Afrique du Sud, en Égypte, dans l’Ouganda, au Malawi et en Tanzanie.
Au début de l’année, le Zimbabwe a déclaré un état de catastrophe naturelle dans le pays. Sur ses 13 millions d’habitants, environ 1 sur 3 s’est trouvé confronté à des pénuries alimentaires, conséquence de la sécheresse due au phénomène météorologique El Niño.
« Ces variétés contribueront en partie à la sécurité alimentaire en Afrique, affirme Magorokosho, parce qu’en Afrique, le maïs, c’est la vie. »
Une version plus détaillée de cet article est disponible en anglais sur le site de la Voix de l’Amérique.