Pour Monica Phromsavanh, entrepreneure dans la mode, le parcours vers la réussite a commencé dans le camp pour réfugiés laotiens en Argentine, où elle est née et a passé les premières années de sa vie.
Même enfant, c’était une battante, et elle ne s’est jamais laissé décourager par la pauvreté ou les difficultés familiales. Arrivée aux États-Unis à l’âge de 17 ans, elle a travaillé dans des magasins de vêtements chics et a rapidement grimpé les échelons de la hiérarchie, notamment grâce à l’aide de mentors, impressionnés par son sens du style et des affaires.
Elle a lancé sa propre boutique de vêtements à New York, puis a eu l’idée de ModaBox*, une entreprise en ligne qui donne des conseils personnalisés en style vestimentaire et envoie des vêtements élégants à ses clientes qu’elles peuvent essayer avant de les acheter.
On Our Radar: ModaBox http://t.co/wjbD638WiX
— MODABOX (@myMODABOX) August 27, 2015
Nos start-ups de mode préférées sont celles qui ajoutent une touche humaine à la technologie. ModaBox applique ce concept – cette entreprise livre des vêtements… et des résultats
L’entreprise, en plein essor, enregistre un chiffre d’affaires dépassant les 3 millions de dollars dans sa troisième année d’activité. La jeune femme de 34 ans a récemment participé à la conférence United State of Women*, un événement organisé par la Maison Blanche pour la promotion de l’autonomisation économique et de l’égalité des sexes.
Maintenant, parallèlement au développement de ModaBox, elle veut devenir philanthrope à plein temps et investisseuse providentielle.
Il faut être prêt à se démener
Monica a parcouru bien du chemin depuis le temps des privations de son enfance. Elle était consciente, dès son plus jeune âge, qu’elle devrait se démener pour avoir une vie meilleure.
« Dans les affaires, c’est pareil. On doit beaucoup se battre, mais parfois, quand on n’a pas le choix, on travaille encore plus. Quand les autres se reposaient, je travaillais », explique-t-elle.
Quand on gère une entreprise, on rencontre toujours des problèmes. Son conseil : il faut regarder la situation avec du recul.
Avoir un mentor peut considérablement aider à aller de l’avant, dit-elle. « Je ne dis pas que les réfugiés doivent oublier leur passé, mais ils doivent essayer de s’entourer de personnes qui connaissent la réussite. Par effet de mimétisme, c’est comme ça qu’on avance. »
C’est un bon conseil à suivre pour les entrepreneurs en herbe, surtout pendant la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat*, qui se tient du 14 au 20 novembre, avec le chiffre record de 35 000 événements et compétitions dans plus de 160 pays.
*en anglais