Les pères « s’intéressent énormément à la question de l’égalité hommes-femmes parce qu’ils veulent ce qu’il y a de mieux pour leurs filles ». C’est ce que constate Page Harrington, la directrice d’un musée à Washington, le Sewall-Belmont House & Museum*, consacré au mouvement pour le droit de vote des femmes aux États-Unis.
« Ils comptent parmi nos plus fervents partisans », ajoute-t-elle. Les visiteurs ayant toujours des questions à poser au personnel, un dialogue s’instaure entre eux sur la lutte pour l’égalité entre les sexes.
« De nos jours, les pères souhaitent que leurs filles soient en mesure d’accomplir tout ce qu’elles veulent et de réussir dans n’importe quel domaine … sans avoir à compter sur un mari ou qui que ce soit d’autre », poursuit Page Harrington.
Il faut dire que les Américaines ont fait de la route depuis qu’elles ont obtenu le droit de vote, en 1920, et le musée contribue à faire connaître leurs progrès. Les jeunes et les touristes étrangers qui le visitent en ressortent encouragés.
« Ça me donne de l’espoir pour l’avenir », les entend-elle dire.
Pleins feux sur les questions qui concernent les femmes
La Journée internationale de la femme est l’occasion de revenir sur les progrès que les femmes ont accomplis et sur les moyens de les aider à atteindre l’égalité avec les hommes au plan économique et en matière d’éducation. La parité salariale*, la présence sur la scène politique, la santé : autant de domaines où les femmes continuent de rechercher des progrès. Célébrée tous les ans le 8 mars, cette journée se tient cette année sous le thème de l’engagement pour la parité #pledgeforparity*.
Pour Page Harrington, cette célébration « ne minimise ni l’inégalité ni la longueur du chemin qui reste à parcourir ». Au contraire, « c’est l’occasion de mettre les femmes en vedette. Ça fait plaisir de pouvoir dire : “Fêtons les femmes aujourd’hui. Fêtons ce qu’elles ont accompli.” »
*en anglais
