L’astronaute américain Shane Kimbrough savait qu’il ne pourrait pas se présenter dans un bureau de vote le 8 novembre. Alors, il a pris ses dispositions. Et c’est depuis la Station spatiale internationale qu’il a exercé son droit de vote.

Surprenant, peut-être, mais pas nouveau. Le Texas, où est situé le centre spatial Johnson de la NASA, autorise cette pratique depuis 1997. Une formule qui plaît aux astronautes.
Le premier à l’avoir utilisée est David Wolf, en 1997. Il se trouvait dans la station spatiale russe Mir.
Le principe est simple : le centre de contrôle à Houston transmet un bulletin de vote électronique sécurisé aux astronautes en orbite à 400 km au-dessus de la Terre. Les électeurs de l’espace le renvoient, dûment rempli, au responsable du comté par courrier électronique.
Kate Rubins, la coéquipière de Shane Kimbrough qui est la première personne à avoir effectué le séquençage d’ADN dans l’espace, a elle aussi voté depuis la Station spatiale internationale avant son retour sur Terre, le 30 octobre.
Le seul inconvénient quand on vote depuis l’espace : les astronautes ne peuvent pas recevoir l’autocollant qui est distribué aux électeurs une fois qu’ils ont voté. Les Américains sont fiers de le porter sur leurs vêtements ou de le placer sur la sacoche de leur ordinateur.