Étudier aux USA : s’instruire et devenir un leader

Un groupe d’étudiants portant des casques prennent une selfie. (American University)
Des étudiants d'American University, membres d’un programme vie-études, participent à un voyage d’étude au Nicaragua. (American University)

Vous rêvez peut-être de sortir diplômé d’une université américaine. Mais sachez que les études aux États-Unis peuvent vous apporter beaucoup plus qu’un diplôme : elles vous donnent une chance de prendre des responsabilités au sein d’une communauté très soudée. Un bon moyen de vous mettre à l’épreuve et d’envisager une carrière potentielle au service de votre ville ou de votre pays.

Les étudiants ont diverses occasions de cultiver leur leadership. Voici quelques exemples :

Être « RA » (Responsable de la vie dans votre résidence universitaire)

Trois étudiants discutent dans un couloir. (Erin Mroos/Rocky Mountain Collegian)
Kate Amsden (à droite) est « resident adviser », c’est à dire qu’elle est responsable de la vie de sa résidence universitaire à l’université Colorado State. (Erin Mroos/Rocky Mountain Collegian)

Le « RA », ou « Resident Adviser », est la personne que les nouveaux étudiants contactent quand ils ont un problème. Ce responsable de la vie de la résidence universitaire habite dans le dortoir avec des étudiants plus jeunes que lui/elle. On en trouve généralement un par étage. Ce sont des étudiants issus de promos plus anciennes, et formés pour assister les nouveaux élèves.

Iris Mustich est RA à l’université du Michigan, à Ann Arbor. Les RA savent guider les étudiants en fonction de leurs problèmes, explique-t-elle. « Bien connaître les services disponibles sur le campus est une part importante de notre formation, tout comme de diriger les étudiants vers ces services. » Iris aide les pensionnaires du dortoir à s’adapter à la vie de l’université ; elle arbitre les litiges entre colocataires ; elle aide ceux qui ont le mal du pays (« Nous, on appelle-ça ‘le manque du pays’ parce que ce n’est pas un ‘mal’ », précise-t-elle.) ; ou bien elle veille à la sécurité du dortoir.

Animer un groupe de soutien

Mot-clé : la solidarité. Des programmes destinés à prévenir la violence sexuelle, à encourager la compréhension entre personnes issues de milieux hétérogènes et à protéger la santé mentale sont gérés par des étudiants, pour les étudiants. Souvent, ces programmes comprennent des discussions de groupe, des séances individuelles d’accompagnement et des espaces de tchat anonyme. Le personnel des services de santé de l’université assure la formation des étudiants qui apporteront un soutien à leurs camarades dans le cadre de ces multiples forums.

Cette dynamique relationnelle, dite « éducation entre pairs » (peer education), vous donne l’occasion d’exercer une influence positive autour de vous. Janelle Wilson, coordonnatrice du Queer Resource Center à la Southern Oregon University, est convaincue de l’importance de cette stratégie éducative : « La mentalité du ‘nous contre eux’ s’estompe à mesure que s’installe un dialogue constructif dans un climat de tranquillité, de respect et d’ouverture d’esprit. »

Opter pour une communauté vie-études (LLC, Living Learning Community)

Deux étudiantes installées à une table, devant un ordinateur portable et un bol de popcorn (© AP Images)
Ces deux étudiantes ont fait le choix de vivre dans une communauté vie-études à l’université Northern Iowa. (© AP Images)

Aux États-Unis, beaucoup d’universités proposent aux étudiants de première année de vivre dans une résidence avec des membres du corps enseignant qui vont les guider tout au long de l’année. Les étudiants prennent certains cours ensemble, qui leur sont exclusivement réservés. D’où le nom de cette formule d’hébergement : une living-learning community. « C’est un excellent moyen de nouer tout de suite des contacts (…) quand on suit un cours avec les gens qui partagent le même cadre de vie », explique Nicole Davies, la coordonnatrice d’une LLC à American University, à Washington. Une grande proportion des membres d’une communauté vie-études choisissent de rester colocataires bien après cette première expérience.

Dans bien des cas, comme par exemple à l’université Louisiana State et à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, ces « communautés » proposent à leurs membres des activités axées sur le leadership et le bénévolat.

Faire du tutorat

Deux étudiants, assis à un bureau, regardent l’écran d’un ordinateur portable. (Lilia Xie)
Anastasya Lloyd-Damnjanovic (à droite) a travaillé au journal étudiant et au centre de soutien à l’expression écrit de Princeton. (Lilia Xie)

Les étudiants de 2e et 3e cycles peuvent travailler dans les centres de soutien à l’expression écrite, qui sont là pour aider les étudiants à développer leur esprit d’analyse et de synthèse et pour leur donner des conseils de rédaction. Les tuteurs viennent de différentes filières, de façon à répondre aux besoins des élèves en fonction des disciplines qu’ils étudient.

C’est une ressource importante pour les étudiants étrangers, observe Kathryn Valentine, la directrice d’un de ces centres, à l’université San Diego State. « Près de la moitié des rendez-de l’automne de l’année passée ont été pris par des étudiants dont la première langue n’est pas l’anglais », indique-t-elle. Le centre emploie également des étudiants étrangers.

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*en anglais