
Les partenaires internationaux ont nettement amélioré la couverture vaccinale contre la COVID-19 dans le monde, mais ils savent que des progrès supplémentaires sont nécessaires en raison de l’apparition de nouveaux variants.
Les taux de vaccination ont pratiquement doublé dans 92 pays à revenu faible ou intermédiaire depuis fin janvier, passant de 28 % à 48 %*. Dans ces pays, 75 % des travailleurs de la santé sont vaccinés. Les vaccins contre la COVID-19 approuvés aux États-Unis protègent contre les maladies graves et les décès, même ceux dus à des variants connus, font valoir les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Le secrétaire d’État des États-Unis, Antony Blinken, a annoncé ces derniers succès lors de la réunion ministérielle virtuelle du Plan d’action mondial contre la COVID-19, le 19 juillet. Ces progrès s’inscrivent dans le prolongement du lancement de ce plan par les États-Unis et leurs partenaires, en février, précisément dans le but d’accroître la couverture vaccinale contre cette maladie et de renforcer la sécurité sanitaire mondiale.
Il faut « faire preuve de constance »
S’ils se sont félicités des progrès significatifs qui ont été enregistrés, le chef de la diplomatie américaine et le ministre japonais des Affaires étrangères, Hayashi Yoshimasa, co-organisateur de la réunion ministérielle, ont reconnu que des efforts supplémentaires s’imposaient au vu de l’apparition de variants responsables de nouveaux cas de COVID-19 dans de nombreux pays.
« Nous sommes loin d’en avoir fini avec la COVID-19, a souligné Hayashi Yoshimasa. Nous devons faire preuve de constance dans le maintien et l’accélération de nos contre-mesures, et agir au niveau mondial avec une détermination absolue pour venir à bout de cette pandémie. »

Le Japon s’est engagé à verser 5 milliards de dollars dans le cadre de la riposte mondiale à la COVID-19 et de l’amélioration de la distribution, en partie en fournissant des technologies de la chaîne du froid nécessaires à la préservation des vaccins pendant le transport.
En outre, le ministre japonais a annoncé un versement initial de 10 millions de dollars à un nouveau fonds d’intermédiation financière pour la préparation aux pandémies et la sécurité sanitaire mondiale, créé à la Banque mondiale. L’Italie et l’Indonésie, au titre de leur présidence respective du G20, ont été à l’origine de la création de ce fonds auquel les États-Unis se sont engagés à verser 450 millions de dollars.
La réunion ministérielle a rassemblé plus de 25 pays, l’Union africaine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale. Les participants ont réaffirmé la nécessité d’un leadership international coordonné pour mettre fin à la pandémie et renforcer la sécurité sanitaire mondiale. Ils ont également discuté de la nécessité d’un accès équitable à des vaccins ainsi qu’à des moyens diagnostiques et thérapeutiques sûrs, efficaces et abordables.
Une hausse inquiétante des cas de COVID-19
Le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a salué les progrès récents en matière d’accroissement de la couverture vaccinale et a attribué au Plan d’action mondialle mérite d’avoir mobilisé le leadership politique nécessaire pour atteindre l’objectif de l’OMS, qui est de vacciner 70 % de la population mondiale contre la COVID-19. Pour autant, a-t-il souligné, l’augmentation des cas enregistrés ces dernières semaines montre qu’il faut faire plus encore.
Le Plan d’action mondial, auquel des dizaines de pays se sont ralliés, a pour but d’accroître les taux de vaccination et de prévenir de futures pandémies en renforçant les chaînes d’approvisionnement, en comblant les lacunes en matière d’information, en appuyant les agents de santé, en améliorant l’accès aux traitements et en soutenant un financement durable pour la préparation et la riposte aux pandémies.
En partenariat avec COVAX, les États-Unis ont déjà fait don de plus de 575 millions de doses de vaccin à d’autres pays, une partie des plus de 1,2 milliard de doses qu’ils ont promis d’offrir.
Lors du deuxième sommet consacré à la COVID-19 que le président Biden a convoqué en mai, les dirigeants de nombreux pays et des représentants du secteur privé et de groupes non gouvernementaux se sont engagés à fournir 3,2 milliards de dollars pour élargir l’accès aux vaccins et aux traitements contre cette maladie et investir dans la sécurité sanitaire mondiale.
« La santé de nos populations est tout simplement plus sûre (…) lorsque nous travaillons ensemble », a déclaré Antony Blinken lors de la réunion ministérielle du 19 juillet. « Et je pense que nous l’avons déjà démontré dans les mois qui ont suivi le lancement du Plan d’action mondial. »
*en anglais