
Fondée il y a plus d’un siècle, l’association des Girl Scouts (GSUSA) veut contribuer à développer certains traits de caractère chez les filles d’âge scolaire et à leur inculquer l’importance du bénévolat. Le 31 octobre, 2,3 millions d’éclaireuses et 57 millions d’anciennes vont commémorer l’anniversaire de la naissance de Juliette Gordon Low. la fondatrice de leur mouvement.
Aux États-Unis, quand on pense Girl Scouts, on pense souvent camping, randonnées dans la nature et vente de boîtes de gâteaux secs comme moyen de collecter des fonds. En fait, les éclaireuses participent à toutes sortes d’activités pour accomplir ce qu’on attend d’elles : gravir les échelons du mouvement, du rang de Daisy (littéralement, pâquerette), pour les petites de maternelle et du CP, à celui d’Ambassador, et accumuler au passage des badges en récompense des étapes qu’elles ont franchies. Il n’y a pas que les randonnées et les premiers secours qui comptent : les éclaireuses doivent aussi faire leurs preuves dans des domaines plus modernes, par exemple le court métrage numérique, l’innovation et la conception de sites Web.
Comme 74 % des adolescentes disent s’intéresser à la filière STEM (sciences, technologie, ingénierie et maths), la GSUSA a créé des badges dans ces domaines. Cela coulait de source pour Anna Maria Chávez, sa présidente, compte tenu des résultats d’une étude réalisée par cette organisation en 2012, Generation STEM.
La petite fille qui vend des Girl Scout cookies aujourd’hui sera peut-être ingénieure ou scientifique demain.