La sauce piquante Ashanti du Ghana, le chutney Mrs. Ball d’Afrique du Sud et la bière Tusker du Kenya, voilà quelques produits africains bien connus que vous trouverez de plus en plus souvent – et à des prix moins chers – aux États-Unis. La raison de ces échanges commerciaux florissants : l’AGOA, la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique.
Depuis 2001, l’AGOA a permis aux pays africains admissibles d’exporter des milliers de biens et services vers les États-Unis en franchise de droits. La loi a contribué à diversifier les exportations africaines, à attirer davantage d’investissements étrangers en Afrique et à encourager la mise en place de normes sur le lieu du travail.
Julie et Albert Ndjee ont tiré parti de l’AGOA pour élargir Neilley’s Foods, leur entreprise basée aux États-Unis, et en faire une grande réussite. Neilly’s Foods vend des épices et des aliments préparés africains, comme le riz wolof et le ndolé, dans les grands supermarchés de la côte est des États-Unis, notamment à Whole Foods et à Giant Food.
Mais les avantages de l’AGOA ne se limitent pas au commerce et au prix de produits alimentaires de spécialité, comme le ginseng ou le ndolé, la plante connue sous le nom de bitter leaf (feuille amère) dans les pays anglophones. C’est toute une gamme de produits que les entrepreneurs africains peuvent exporter aux États-Unis, de la verrerie à la maroquinerie en passant par les montres.
On estime que l’accord de libre-échange a contribué à la création de 300 000 emplois en Afrique, dont ont bénéficié de très nombreuses femmes. L’accord a aussi conduit à une hausse de 53 % des échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique depuis 2003.
À la date du 1er janvier, 39 pays africains seront admissibles à l’AGOA, ce qui permettra aux exportateurs locaux de bénéficier des avantages de la loi. Votre pays est-il l’un d’entre eux ?*
*en anglais