Localiser les baleines et éviter les collisions : c’est ce qui pousse de plus en plus d’observateurs de baleines et de pilotes d’embarcations à recourir à cette nouvelle appli.

Whale Alert* fournit en temps réel des données sur l’océan, la position des bateaux et les lieux où des baleines ont été vues ou entendues récemment. L’appli propose des itinéraires à l’écart des espèces menacées, telles que la baleine franche de l’Atlantique Nord, dont la population est tombée à 450 spécimens.

Logo d’une appli avec un dessin d’une nageoire caudale (NOAA)
Logo de l’appli Whale Alert (NOAA)

Les collisions entre les embarcations qui naviguent à grande vitesse et les cétacés constituent la cause principale de décès de certaines espèces de baleines. Mais pour tenter d’éviter ces heurts, beaucoup de marins se servent d’appareils dépassés.

En début d’année, plus d’un quart des baleines franches de l’Atlantique Nord se sont donné rendez-vous dans la baie de Cape Cod, au Massachusetts. Une zone qui grouille d’activité, entre le transport maritime, la navigation de plaisance et le tourisme d’observation des gros mammifères marins.

L’Administration américaine des études océaniques et atmosphériques a collaboré avec le Fonds international pour la protection des animaux pour concevoir l’appli. Celle-ci fournit des informations détaillées sur les baleines qui fréquentent les côtes des États-Unis et du Canada, à l’est comme à l’ouest. Les navires de croisière en Alaska ont commencé à l’utiliser ce mois-ci.

En cas de présence de baleines, le logiciel affiche une zone étendue, plutôt que des points précis, afin de décourager les plaisanciers tentés d’approcher les animaux.

D’après Patrick Ramage, du Fond international, plus de 33 000 usagers ont déjà téléchargé l’appli. Elle a même gagné en popularité grâce aux améliorations apportées, comme la possibilité donnée au grand public de signaler la présence de cétacés.

« On se trouve vraiment au moment où, pour les marins, l’espèce de brouillard d’infos incomplètes ou d’équipements démodés peut se dissiper, a déclaré Patrick Ramage à l’Associated Press*. L’approximation n’a plus sa place. »

Cet article est tiré de dépêches de l’Associated Press.

 

*en anglais