Il n’y a qu’un Arctique : à nous tous de le protéger

Deux orques en train de nager dans les eaux de l’Arctique, un iceberg à l’arrière-plan (Shutterstock/Catmando)
(Shutterstock/Catmando)

L’océan Arctique n’est bordé que de huit pays mais c’est au monde entier qu’incombe la responsabilité de prendre soin de cette région. ‘Un seul Arctique’ : un slogan, le fil directeur aussi qui guidera les États-Unis, à la tête du Conseil de l’Arctique pour les deux prochaines années, comme l’a souligné le secrétaire d’État John Kerry.

Logo du Conseil de l’Arctique (Conseil de l’Arctique)
(Conseil de l’Arctique)

Lors de la réunion du Conseil qui s’est tenue le 24 avril à Iqaluit, au  Nunavut (Canada), le chef de la diplomatie américaine a présenté les objectifs ci-après :

  • faire face aux conséquences du changement climatique dans l’Arctique ;
  • veiller à ce que cet océan soit bien géré et en bonne santé ;
  • améliorer le niveau et les conditions de vie des populations de la région en renforçant le secteur social et économique.

« Cela signifie évaluer l’état de l’infrastructure locale des télécommunications qui est absolument essentielle à la connectivité de la région, aux prestations de soins de santé, aux observations scientifiques, à la navigation, aux interventions en cas d’urgence et bien plus encore », a expliqué le secrétaire d’État.

Les conséquences du changement climatique affectent le monde entier, mais elles touchent particulièrement les peuples autochtones de l’Arctique. Leur vie et leur gagne-pain pourraient changer du tout au tout sous l’effet des modifications de l’environnement.

Le secrétaire d’État John Kerry posant pour une photo en plein air avec des membres du Conseil de l’Arctique et des Inuits de la région. (Conseil de l’Arctique)
Le secrétaire d’État John Kerry pose pour une photo avec d’autres membres du Conseil de l’Arctique et des Inuits de la région. (Conseil de l’Arctique)

Les États-Unis succèdent au Canada au siège de la présidence tournante du Conseil de l’Arctique qui a été créé il y a deux décennies. Washington, a souligné Kerry, demeure attaché aux précédentes initiatives du Conseil de l’Arctique, lesquelles représentent les engagements pris en consensus par ses huit États membres.

  • L’accord-cadre sur un plan d’action contre les émissions de suie et de méthane  vise à accroître la coopération internationale afin de réduire ces polluants dangereux.
  • Dans le cadre du Réseau mondial d’observation de l’acidification de l’océan, les États-Unis encourageront une meilleure compréhension de ce phénomène, une autre conséquence des émissions excessives de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
  • Les États-Unis continueront à œuvrer en faveur d’un réseau pan-arctique d’aires marines protégées. De nouvelles routes maritimes s’ouvrent dans l’Arctique au fur et à mesure que le changement climatique fait fondre des eaux jusqu’ici glacées. Il est nécessaire de mettre en place de meilleures mesures de protection pour ces eaux et la faune sauvage qu’elles abritent. Objectif : « préserver ces zones qui revêtent une signification particulière sur le plan tant culturel qu’écologique », a expliqué Kerry.