Aux États-Unis, plus d’un demi-million de foyers et d’entreprises ont tout misé sur le solaire. Les coûts d’installation ont baissé et, question mesures d’incitation, les pouvoirs publics se montrent plus généreux. Du coup, l’énergie solaire est plus facile à capter. Et son exploitation grève moins les budgets.
Topaz, la plus grande ferme solaire au monde avec ses 15 km2 de superficie, pourrait alimenter 160 000 foyers en électricité, rien qu’en Californie. Ailleurs aussi dans le pays, le solaire a la cote. Les constructeurs immobiliers sont de plus en plus nombreux à équiper les logements neufs de panneaux photovoltaïques, ce qui revient à moins cher que de les installer plus tard. Les propriétaires rentrent dans leurs frais en l’espace de 5 à 10 ans, factures d’électricité allégées à la clé.
Autre avantage : l’État fédéral accorde un crédit d’impôt de 30 cents en contrepartie de chaque dollar dépensé pour des équipements solaires. Certains États consentent en plus un dégrèvement qui couvre les frais d’installation.
Et si on n’a pas les moyens d’acheter des panneaux photovoltaïques ? Le crédit-bail est une option – économique à court terme — que proposent certains constructeurs.
On ne s’en étonnera donc pas : au premier semestre 2014, un nouveau projet solaire a vu le jour toutes les 3,2 minutes aux États-Unis.