« Shalom, salaam, paix » : quelle que soit la langue dans laquelle on exprime ce concept, le désir de paix est « réel et puissant » parmi les populations et de nombreux dirigeants de la région, a déclaré récemment Jason Greenblatt, le représentant spécial du président Trump pour les négociations internationales.

Dans une tribune libre* publiée sur le site de la Jewish Telegraphic Agency, à la conclusion de la fête de l’Aïd-al-Adha et juste avant les fêtes juives, M. Greenblatt souligne qu’un accord de paix global entre Israéliens et Palestiniens exige des deux peuples la prise de décisions courageuses.

« Le désir de paix est réel et puissant. »

— Jason Greenblatt, assistant du président et représentant spécial pour les négociations internationales

Pour autant, poursuit-il, le règlement de leur différend ne résoudra pas les conflits régionaux allant du Yémen à la Libye et de la lutte contre Daech au terrorisme fomenté par l’Iran.

« Contrairement aux dires de beaucoup, le conflit israélo-palestinien n’est pas le conflit central dans la région », affirme M. Greenblatt.

Il estime regrettable que les responsables palestiniens condamnent « un plan de paix qu’ils n’ont même pas vu ».

L’assistant du président discerne néanmoins une voie potentielle vers la paix. « Le Moyen-Orient a radicalement changé », écrit-il. La plupart des dirigeants régionaux comprennent maintenant qu’« Israël n’est pas le problème — en fait, l’État juif pourrait faire partie de leur solution ».

 

*en anglais