Les États-Unis vont conjuguer leurs efforts avec les autres pays pour résoudre la crise climatique, affirme l’envoyé spécial du président pour le climat John Kerry.
« L’échec n’est vraiment pas une option si nous espérons transmettre la Terre dans l’état où elle doit être pour les futures générations », a-t-il martelé lors d’une session spéciale de la Conférence de Munich sur la sécurité (MSC)*, le 19 février, jour où les États-Unis ont officiellement réintégré l’accord de Paris. « Alors nous devons tous décider à quoi ressemble la réussite, comment y parvenir et nous engager par-dessus tout à faire ce qui est nécessaire. »
La lutte contre le changement climatique est l’une des grandes priorités du gouvernement Biden, et John Kerry a réaffirmé que les États-Unis et les autres pays du monde entier doivent travailler en collaboration pour maintenir la possibilité de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C.
« Pour rester sur la bonne voie, pour maintenir ne serait-ce que 66 % de probabilité d’empêcher le réchauffement de dépasser 1,5 degré, pour y parvenir, nous devons réduire les émissions globales de moitié d’ici 2030 », a-t-il ajouté le même jour au Global Engagement Summit organisé par UNA-USA.
Deeply grateful to have such a strong partner in @UN Secretary General @AntonioGuterres. Thank you for welcoming the United States back into the Paris Agreement and continuing to encourage countries around the world to work toward net zero emissions by 2050. https://t.co/RIgCtzaD4m
— Special Presidential Envoy John Kerry (@ClimateEnvoy) February 20, 2021
John Kerry a présenté les mesures à prendre afin d’atteindre ce but, notamment :
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- une diminution de l’utilisation du charbon 5 fois plus rapide ;
- une augmentation de la reforestation 5 fois plus rapide ;
- une augmentation des énergies renouvelables 6 fois plus rapide ;
- une transition vers les véhicules électriques 22 fois plus rapide.
John Kerry a également annoncé que les États-Unis collaboreront avec les secteurs public et privé pour mobiliser les milliers de milliards de dollars de financement nécessaires pour aider les pays vulnérables à atteindre ces objectifs.
« Nous devons admettre qu’en tant que communauté mondiale, nous ne sommes pas près de là où nous devons être. Nous devons être humbles, parce que nous savons que les États-Unis ont été inexcusablement aux abonnés absents pendant quatre ans. (…) Mais avant tout, nous devons être ambitieux, tous autant que nous sommes, parce que nous devons nous en occuper », a-t-il affirmé lors de la MSC.
*en anglais