
Un programme créé par les États-Unis, le Plan présidentiel d’aide d’urgence contre le sida (PEPFAR), continue de contribuer à la lutte mondiale contre le VIH, une vingtaine d’années après son lancement. Aujourd’hui, le PEPFAR s’attaque aussi à la COVID-19.
Le PEPFAR a permis, entre autres :
- de sauver plus de 21 millions de vies ;
- d’éviter des millions d’infections au VIH ; et
- d’accélérer les progrès vers le contrôle épidémiologique du VIH dans plus de 50 pays* depuis 2003.
Dès que la COVID-19 a éclaté, de nombreux pays se sont aussi tournés vers les centres de soins du PEPFAR pour obtenir de l’aide face à ce nouveau virus mortel.
C’est avec ces progrès en toile de fond que le monde marque la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre. Cette année, le gouvernement américain a choisi pour thème : « Mettre fin à l’épidémie de VIH : un accès équitable, la voix de tous* », pour souligner la nécessité de trouver des solutions aux inégalités sanitaires.

Les décès liés au sida ont chuté de 64 % depuis leur pic de 2004, et les nouvelles infections ont affiché une baisse de 52 % depuis leur niveau le plus haut en 1997, d’après les derniers chiffres publiés par les Nations unies.
« Ces chiffres ont fortement baissé par rapport à leurs pics historiques grâce, en grande partie, au robuste leadership bipartite et aux investissements du gouvernement américain dans la lutte contre le sida dans le monde, mais le VIH continue d’avoir un effet dévastateur sur des millions de gens à travers le monde », a écrit* la docteure Angeli Achrekar, coordonnatrice des États-Unis par intérim pour la lutte mondiale contre le sida, en septembre.
Le gouvernement américain a investi près de 100 milliards de dollars dans la réponse mondiale au VIH/sida, la somme la plus importante jamais allouée à une seule maladie.
Contrôler le VIH en Afrique
Par le biais du PEPFAR, le partenariat des États-Unis avec l’Afrique a aidé au moins 15 pays africains (et 20 pays à travers le monde) à contrôler leurs épidémies de VIH ou à atteindre des cibles ambitieuses pour le traitement du VIH.

À travers l’Afrique, le programme soutient 70 000 centres de soins, 3 000 laboratoires et près de 300 000 travailleurs de la santé.
Les investissements faits depuis près de 20 ans dans le cadre du PEPFAR signifient également que de nombreux pays africains bénéficient d’une bien meilleure infrastructure sanitaire et d’une capacité renforcée pour lutter contre le VIH, l’Ebola, le virus H1N1 et la COVID-19.
Lutter contre la COVID-19
Lors de la pandémie de COVID-19, des laboratoires soutenus par le PEPFAR ont effectué « des dizaines de millions » de tests de dépistage, a indiqué Dre Achrekar. Des milliers de soignants de proximité formés par le PEPFAR ont administré des tests de dépistage de la COVID-19 aux personnes qui en ont le plus besoin.
Des pays telle l’Afrique du Sud tirent parti des ressources sanitaires du PEPFAR pour dépister et prévenir la COVID-19. Protéger les personnes séropositives de la COVID-19 est particulièrement important du fait qu’elles sont plus susceptibles de tomber gravement malades si elles contractent cette infection.
Les États-Unis ont récemment annoncé qu’ils organiseront en 2022 la septième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le fonds soutient des programmes locaux dans plus de 100 pays visant à mettre fin à ces maladies, et représente un complément crucial pour le PEPFAR. Depuis 2004, les États-Unis ont alloué 17 milliards de dollars à ce fonds et en sont son plus grand donateur.
*en anglais