Vous allez vivre probablement plus longtemps que vos parents. C’est un fait : l’espérance de vie dans le monde (71 ans) a progressé de six ans depuis 1990.
Voilà pourquoi :
- Les progrès dans le domaine des soins de santé, comme la technologie mobile qui permet aux patients dans des lieux isolés d’avoir une consultation à distance avec un médecin, voire de passer des électrocardiographies.
- Le recul des maladies qu’on peut traiter, diarrhée et infections respiratoires, par exemple, dans les pays en développement.
- La baisse des décès dus aux cardiopathies dans les pays développés.
L’action des gouvernements, des organisations sans but lucratif et des laboratoires de recherche a contribué à cette tendance positive.
Le gouvernement des États-Unis et d’autres organismes américains s’emploient à accroître l’espérance de vie dans le monde. L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) distribue des moustiquaires pour prévenir le paludisme dans les pays où sévissent des maladies à transmission vectorielle ; elle fournit également des vitamines aux mères et aux enfants ainsi que des vaccins contre la diarrhée et la pneumonie aux populations vulnérables.

L’université de Californie à San Diego, avec le concours de la fondation Verizon, est déterminée à faire progresser les technologies sanitaires. Une de ses initiatives : se servir de smartphones pour rappeler aux personnes malades de la tuberculose de prendre régulièrement leurs médicaments*. Du coup, on réduit le risque d’émergence de souches de tuberculose pharmaco-résistante.
La fondation Bill et Melinda Gates, aux États-Unis, soutient des recherches* qui aident les spécialistes du développement à déterminer les endroits où les problèmes persistent et la manière de les aborder. Le docteur Christopher Murray, professeur de santé mondiale, se réjouit des progrès actuels, assurément remarquables, mais il sait qu’on peut et qu’on doit faire mieux. Dans les pays en développement, on a constaté une baisse du nombre des décès évitables dus à la pneumonie, à la diarrhée et au paludisme. Pour autant, près de 2 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans y succombent encore chaque année. Vérifiez vos connaissances en matière de santé mondiale.*
*en anglais