Les enfants qui pratiquent des activités sportives, artistiques ou musicales réussissent mieux à l’école. En plus de ça, ils risquent moins de finir en prison. Regardez ces exemples, aux États-Unis et ailleurs :
À Detroit, l’entraîneur de boxe Khali Sweeney a fondé un gymnase très spécial, le Downtown Youth Boxing Gym*, avec une double idée en tête : entraîner les jeunes de la ville à la boxe, bien sûr, mais aussi leur inculquer une discipline qui leur servira dans leurs études. En outre, les jeunes athlètes bénéficient d’un soutien scolaire et font du bénévolat. Tous, sans exception, obtiennent leur diplôme d’études secondaires, contre 65 % pour le reste des élèves de la ville. Selon une étude réalisée en 2008 par l’organisation Fight Crime: Invest in Kids, les jeunes qui obtiennent leur diplôme du secondaire sont moins susceptibles de faire de la prison : 68 % des personnes incarcérées dans les prisons d’État du pays ont décroché avant la fin de la terminale.

À la Nouvelle-Orléans, la participation aux fanfares des écoles secondaires* est une arme contre le désœuvrement. Au lycée Edna Karr High School, par exemple, 80 jeunes apprennent à jouer d’un instrument avec l’aide de Christopher Herrero, un professeur dévoué. Ils en sont convaincus : faire partie de la fanfare leur donne un but et multiplie leurs chances d’aller à l’université.
En Amérique centrale, en 2013, le département d’État américain s’est associé à la FADCANIC (Fondation pour l’autonomie et le développement de la côte atlantique du Nicaragua*). Objectif : réduire la criminalité dans les zones rurales. L’un des projets de ce partenariat, Safe and Healthy Communities*, a donné aux jeunes des régions des façons constructives de dépenser leur énergie. Ils pouvaient appartenir à des bandes rivales, mais ils ont participé ensemble à des activités sportives et artistiques. Résultat : une fois le projet terminé, le nombre de délits signalés est passé de 15 par jour à un tous les neuf jours. Pari tenu !
*en anglais