L’éducation fait partie des droits de l’homme fondamentaux. Pourtant, des millions d’enfants n’y ont pas accès parce qu’ils ne comprennent pas la langue utilisée dans leur école.

Sur les 7 000 langues parlées à travers le monde aujourd’hui, seulement quelques-unes — généralement les langues officielles des pays — sont utilisées dans l’enseignement. Quand ils sont confrontés à une langue différente de celle parlée chez eux, les élèves peinent à comprendre. Beaucoup abandonnent l’école.

« L’exclusion de langues se traduit par l’exclusion de ceux qui les parlent de leur droit humain fondamental au savoir… » Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO.

L’UNESCO plaide en faveur d’une éducation bilingue et multilingue, « basée sur langue maternelle ». Il a été démontré que ce type d’éducation aide les enfants à développer de fortes aptitudes en lecture et en écriture. C’est aussi un moyen de les préparer à acquérir une autre langue, et de les préparer ainsi à devenir des citoyens du monde.

« Le multilinguisme est une force et une chance pour l’humanité. Il incarne notre diversité culturelle, il encourage le brassage des points de vue, le renouvellement des idées, l’élargissement de nos imaginaires », a souligné la directrice générale de l’UNESCO.

Le 21 février, c’est la Journée internationale de la Langue maternelle de l’UNESCO. Retrouvez des posters à télécharger gratuitement sur le site Web de l’UNESCO.*

 

*en anglais