Il est rapide, le thon rouge du Pacifique. En fait, il nage plus vite que pratiquement tous les autres poissons de l’océan. Mais quand même pas assez rapidement pour échapper aux filets et aux crochets des humains, qui en veulent décidément à sa chair.
Très prisé par les restaurants japonais*, ce prédateur se fait de plus en plus rare. Sa population a baissé de 96 % depuis qu’on le pêche. Et s’il disparaît si vite, c’est parce que les pêcheurs ne leur laissent pas le temps de grandir – et donc de se reproduire.
Il y a des gens qui sont prêts à payer une fortune pour ce poisson. Au Japon, un seul thon rouge de belle taille peut se vendre à la criée pour des dizaines de milliers de dollars.

Les humains ont besoin des poissons et des océans pour survivre. Le déclin des populations de thon rouge du Pacifique symbolise l’exploitation excessive des ressources halieutiques, un problème qui menace de nombreuses communautés.
« Il faut que nous mettions fin à la surpêche en veillant à ce que tous les poissons qui arrivent sur le marché proviennent de captures légales, déclarées et traçables », a déclaré le secrétaire d’État John Kerry en 2014. « Et il faut faire mieux pour ce qui est de protéger les stocks de poissons, au vu de leur rôle essentiel pour la sécurité économique de millions de familles et la sécurité alimentaire de millions d’autres. »
Le monde prend davantage conscience de la nécessité de préserver le secteur de la pêche. Tous les ans, le 21 novembre, les organisations de pêcheurs et des pays de tous les continents fêtent la Journée mondiale des pêcheurs artisans et des travailleurs de la mer pour rappeler l’importance sociale et économique de ce secteur. Une action de laquelle le département d’État* et l’Administration américaine des affaires océaniques et atmosphérique (NOAA) sont pleinement solidaires.
*en anglais