Une installation nucléaire (© Hamid Foroutan/ISNA/AP Images)
Une installation nucléaire en Iran en 2011 (© Hamid Foroutan/ISNA/AP Images)

Cela fait des années que le régime iranien ne tient pas sa parole. Il a recours à la prise d’otages et à d’autres formes de chantage pour négocier sur la scène internationale. Et cela continue.

Le 1er juillet, le régime iranien a donné suite à sa menace : il a dépassé la limite de 300 kilogrammes d’uranium que l’accord sur le nucléaire de 2015 l’autorisait à stocker. Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Yukiya Amano, a confirmé que l’Iran avait franchi ce seuil.

Le régime fait avancer son programme nucléaire en jouant un jeu dangereux avec la communauté internationale. « L’Iran a recours au chantage nucléaire contre les parties restantes à l’accord », a déclaré le représentant spécial des États-Unis pour l’Iran, Brian Hook, le 24 juin à la suite d’informations faisant état de l’intention de l’Iran de dépasser la limite autorisée.

Maintenant, le régime iranien menace d’enrichir de l’uranium à un niveau qui dépasse les besoins pour les activités nucléaires à des fins pacifiques.

Pourquoi la « pression maximale » est justifiée

Le président Trump a fait sortir les États-Unis de l’accord vicié sur le nucléaire iranien en 2018 et a rétabli des sanctions. Cet accord, avait-il expliqué, n’avait pas mis fin une fois pour toutes aux ambitions nucléaires de l’Iran ni à ses autres activités hostiles.

Les dernières mesures prises par l’Iran confirment le bien-fondé du retrait des États-Unis ainsi que de la campagne de « pression maximale » appliquée par le gouvernement américain dans le but de faire revenir le régime iranien à la table des négociations.

« Aucun accord sur le nucléaire ne doit jamais permettre au régime iranien d’enrichir de l’uranium, peu importe le niveau d’enrichissement », a déclaré le secrétaire d’État, Mike Pompeo, le 1er juillet, exhortant ce régime à cesser toute activité d’enrichissement.