Cela fait des années que le régime iranien ne tient pas sa parole. Il a recours à la prise d’otages et à d’autres formes de chantage pour négocier sur la scène internationale. Et cela continue.
Le 1er juillet, le régime iranien a donné suite à sa menace : il a dépassé la limite de 300 kilogrammes d’uranium que l’accord sur le nucléaire de 2015 l’autorisait à stocker. Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Yukiya Amano, a confirmé que l’Iran avait franchi ce seuil.
Le régime fait avancer son programme nucléaire en jouant un jeu dangereux avec la communauté internationale. « L’Iran a recours au chantage nucléaire contre les parties restantes à l’accord », a déclaré le représentant spécial des États-Unis pour l’Iran, Brian Hook, le 24 juin à la suite d’informations faisant état de l’intention de l’Iran de dépasser la limite autorisée.
Maintenant, le régime iranien menace d’enrichir de l’uranium à un niveau qui dépasse les besoins pour les activités nucléaires à des fins pacifiques.
The Iranian regime has taken new steps to advance its nuclear ambitions. It’s the regime’s latest attempt at nuclear extortion. The world’s top sponsor of terrorism can never be allowed to enrich uranium – at any level. https://t.co/blJ210eRaD pic.twitter.com/UTpvM5zTWd
— Department of State (@StateDept) July 2, 2019
Pourquoi la « pression maximale » est justifiée
Le président Trump a fait sortir les États-Unis de l’accord vicié sur le nucléaire iranien en 2018 et a rétabli des sanctions. Cet accord, avait-il expliqué, n’avait pas mis fin une fois pour toutes aux ambitions nucléaires de l’Iran ni à ses autres activités hostiles.
Les dernières mesures prises par l’Iran confirment le bien-fondé du retrait des États-Unis ainsi que de la campagne de « pression maximale » appliquée par le gouvernement américain dans le but de faire revenir le régime iranien à la table des négociations.
« Aucun accord sur le nucléaire ne doit jamais permettre au régime iranien d’enrichir de l’uranium, peu importe le niveau d’enrichissement », a déclaré le secrétaire d’État, Mike Pompeo, le 1er juillet, exhortant ce régime à cesser toute activité d’enrichissement.