Vous ne connaissez peut-être pas l’expression « fast track », mais si vous vivez dans un pays qui cherche à élargir ses échanges avec les États-Unis vous auriez intérêt à savoir ce qu’elle veut dire. Décryptage.
Les États-Unis négocient un accord de partenariat avec onze pays d’Asie de l’Est et de l’hémisphère occidental : il s’agit du Partenariat trans-Pacifique* (TPP), qui va accroître les échanges entre les États membres par le biais de la baisse des droits de douane et de la réduction d’autres barrières commerciales. Les économistes nous le répètent : plus les échanges se développent, plus la prospérité augmente. Pour le président Obama, le TPP est « de loin l’accord le plus progressiste et aux normes les plus élevées de l’histoire ».
En accordant à Barack Obama la fameuse procédure « fast track » ( ou trade promotion authority, pour utiliser son appellation officielle), le Congrès s’est engagé à se prononcer pour ou contre le contenu d’un accord commercial, une fois les négociations terminées, sans pouvoir introduire d’amendements ou en modifier les dispositions de quelque manière que ce soit.
Autrement dit, les partenaires des États-Unis savent que l’accord négocié restera intact, ce qui rend beaucoup plus probable une issue fructueuse des négociations.
S’il est adopté, le TPP couvrira 40 % de l’économie mondiale et il pourrait injecter près de 300 milliards de dollars par an dans l’économie mondiale.
Par ailleurs, les États-Unis négocient un accord de partenariat transatlantique de commerce et d’investissement* (T-TIP) avec l’Union européenne. Cet accord, souligne le président, va « soutenir des centaines de milliers d’emplois sur les deux rives de l’océan ».