
Les sanctions et la « campagne de pression maximale » infligées par les États-Unis à l’Iran produisent l’effet escompté : elles empêchent le régime de propager la terreur au Moyen-Orient, s’est félicité Brian Hook, un haut responsable du département d’État, le 2 avril.
« Nos sanctions drainent le soutien de l’Iran à ses mandataires, et pour la première fois depuis très longtemps, il a accès à moins de revenus pour répandre la terreur et le militantisme », a ajouté le représentant spécial des États-Unis pour ce pays.
M. Hook a rappelé que le gouvernement Trump a :
- désigné plus de 970 personnes physiques et morales iraniennes ;
- sanctionné plus de 70 institutions financières ;
- ciblé les réseaux illicites dont se sert l’Iran pour acheminer son pétrole, lesquels enrichissent le régime d’Assad en Syrie et des partenaires terroristes, tel le Hezbollah.
L’Iran a aujourd’hui moins de clients pour son pétrole. Vingt-trois importateurs de pétrole iranien ne font plus partie de ses acheteurs, a précisé le haut responsable. « Maintenant que le prix du pétrole est plus bas qu’au moment de l’annonce de nos sanctions et que la production mondiale est stable, nous sommes rapidement en voie de réduire à zéro tous les achats de brut iranien. »
Special Rep. Hook: The rial lost 2/3 of its value, @IMFNews predicts #Iran’s economy will contract by 3.6% in 2019, and inflation hit a record 40% in Nov. This crisis is of the regime’s own making. It's prioritized expanding the revolution abroad over sound economics at home. pic.twitter.com/M6Wga6NGkx
— Department of State (@StateDept) April 2, 2019
Le rep. spécial Hook : Le rial a perdu les 2/3 de sa valeur, @IMFNews prédit que l’économie de l’#Iran se contractera de 3,6 % en 2019 et que l’inflation atteindra un pic de 40 % en nov. Cette crise a été fabriquée par le régime. Il a priorisé l’expansion de la révolution à l’étranger au détriment d’une politique économique judicieuse dans son pays.
M. Hook a insisté sur le fait que les sanctions et la pression des États-Unis visaient à empêcher le régime de prendre racine dans des conflits régionaux.
« Il n’y a pas un endroit dans la région où la paix et la prospérité sont compatibles avec l’influence et le soutien de l’Iran », a-t-il déclaré.
Ni un modèle ni un partenaire
La pression exercée par les États-Unis a révélé à ses voisins la corruption du régime, sa mauvaise gestion, ses violations des droits de l’homme et ses pratiques qui détruisent l’environnement : autant de preuves, a noté le représentant spécial, que l’Iran n’est ni un modèle à suivre ni un partenaire commercial fiable.
« Là où il passe, le conflit, la misère et les souffrances s’ensuivent », a-t-il fait observer.
Au cours de l’année écoulée, la pression des États-Unis a mis à mal la grande stratégie de l’Iran qui a pour but d’élargir l’emprise de son régime hors-la-loi. La réduction des menaces que l’Iran présente pour la région porte en germe l’espoir de résoudre bien des conflits.
« Le secrétaire d’État [Mike] Pompeo continuera d’utiliser tous les outils à notre disposition pour faire pression sur l’Iran afin de l’amener à renoncer à ses pratiques destructives – pour le bien de la paix dans la région et de celle de son peuple, dont les souffrances aux mains du régime durent depuis très longtemps », a déclaré M. Hook.