L’accord de Paris sur le climat : les prochaines étapes

(Département d’État/D. Thompson)

Ça aurait pu prendre des années. Mais l’entrée en vigueur de l’accord historique de Paris sur le climat est survenue en quelques mois seulement après sa signature par plus de 190 pays en décembre 2015.

Le 5 octobre, suffisamment de pays avaient officiellement ratifié l’accord pour déclencher son entrée en vigueur. Un grand pas de fait, dont s’est félicité le président Obama : « Si nous tenons les engagements inscrits dans cet accord, l’Histoire pourrait bien y voir un tournant pour notre planète », a-t-il affirmé.

Ce progrès signifie-t-il que le monde est protégé des sécheresses graves, des événements météorologiques extrêmes et de la hausse du niveau des mers due au réchauffement planétaire ? Non, pas encore. Mais l’accord de Paris est destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à limiter l’augmentation des températures mondiales bien en-deçà de 2 oC. Aperçu sur les moyens d’y parvenir et les prochaines étapes :

La structure
Illustration of figure holding quill (State Dept./D. Thompson)

À Paris, les pays, grands et petits, développés et en développement, ont tous convenu d’établir leur stratégie nationale visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Tous les cinq ans, ils soumettront des documents énonçant de nouvelles cibles, qui doivent dépasser les précédentes. D’ici 2020, les pays devront actualiser leurs stratégies sur le climat pour veiller à ce que le monde se rapproche des objectifs stipulés dans l’accord.

 

Illustration of figure pushing coin into Earth piggy bank with solar panel and wind turbines in distance (State Dept./D. Thompson)

La réorientation des financements

Les investissements dans l’énergie renouvelable sont déjà deux fois plus importants que les fonds consacrés dans le monde aux nouvelles centrales à combustibles fossiles. L’ampleur du soutien dont bénéficie l’accord de Paris indique que l’économie mondiale se dirige vers une nouvelle ère d’énergies renouvelables. Cette tendance devrait devenir plus prononcée encore au cours des prochaines décennies.

Illustration of figures holding up Earth (State Dept./D. Thompson)

L’appui aux projets

En signant l’accord de Paris, les pays développés se sont engagés à soutenir ceux en développement pour qu’ils atteignent leurs objectifs climat. À cette fin, les nations industrialisées annonceront tous les deux ans les montants qu’elles leur accorderont. Pour leur part, les États-Unis ont promis de fournir la somme initiale de 3 milliards de dollars dans le cadre du Fonds vert pour le climat (GCF).

Illustration of figure holding scroll walking to Morocco from Paris (State Dept./D. Thompson)

De Paris à Marrakech 

C’est le 4 novembre que l’accord de Paris doit officiellement entrer en vigueur. Les pays signataires se réuniront à Marrakech du 7 au 18 novembre pour commencer à passer du stade des promesses à celui de l’action. Pour le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, la prochaine conférence sur le climat est « une opportunité pour porter les voix des pays les plus vulnérables face aux changements climatiques ».

Vous voulez en savoir plus ? Suivez les progrès sur le climat sur @US_Center* ou le site du World Resources Institute.

L’illustrateur Doug Thompson, de ShareAmerica, a réalisé les dessins de cet article.

 

*en anglais