
Le monde espérait que l’accord sur le nucléaire iranien allait « modérer » le principal soutien au terrorisme. Cela n’a pas été le cas.
Au contraire, dans les deux ans et dix mois qui ont précédé le retrait des États-Unis par le président Trump le 8 mai 2018, les dirigeants iraniens ont utilisé les revenus de l’accord pour accroître les dépenses militaires du régime et le financement du terrorisme.
« Pendant l’accord sur le nucléaire (…), les activités malveillantes de l’Iran n’ont pas diminué d’un pouce », a déclaré le secrétaire d’État, Michael Pompeo, en septembre 2019. Le régime iranien a « continué à soutenir le Hezbollah, le Hamas, les Houthis et les milices chiites dans toute la région ».
Le régime a augmenté ses dépenses militaires d’un tiers, triplé sa production de missiles et envoyé des milliards de dollars au régime brutal de Bachar al-Assad en Syrie.
Le président Trump a donc adopté une approche différente. Une campagne de pression maximale applique des sanctions économiques pour obliger le régime iranien à mettre bel et bien fin à son financement du terrorisme et à dépenser ses ressources dans son pays.
Ou comme le dit le chef de la diplomatie américaine : « Nous voulons simplement que l’Iran se comporte comme un pays normal. »
Les dirigeants iraniens continuent de privilégier les combattants qui leur servent de relais au détriment de leur peuple.
De 2014 à 2018, le gouvernement iranien a augmenté de 53 % le financement de l’armée et du terrorisme. Rien qu’en 2018, le régime a dépensé 6,4 milliards de dollars pour la force Al-Qods de son Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), une organisation désignée terroriste par les États-Unis qui soutient le Hezbollah, le Hamas et d’autres groupes terroristes étrangers et qui organise des attentats à l’étranger.
« L’Iran a pu mener une politique étrangère expansionniste sous le couvert de l’accord sur le nucléaire iranien », a déclaré l’ancien représentant spécial des États-Unis pour l’Iran, Brian Hook, à la presse le 10 janvier. « Cette expansion a été financée par l’accord sur le nucléaire iranien. »
Parallèlement, le peuple iranien — qui doit composer avec une inflation de 40 % — demande à ses dirigeants d’adopter une approche différente. Mais lorsque des manifestations nationales, provoquées par une hausse du prix de l’essence, ont agité le pays en novembre 2019, le régime a réagi en verrouillant l’internet et il a tué des centaines de manifestants.
L’État qui est le plus grand soutien du terrorisme au monde a poursuivi son agression à l’étranger.
Le Corps des gardiens de la révolution islamique a attaqué des pétroliers et pris des otages dans le détroit d’Ormuz. Il a tiré des missiles sur les gisements de pétrole de l’Arabie Saoudite, coupant ainsi 7 % de l’approvisionnement mondial. Et il a orchestré des attaques contre l’ambassade des États-Unis et les bases de la coalition en Irak, tuant un sous-traitant américain.
En outre, les dirigeants iraniens stockent et enrichissent également de l’uranium au-delà des besoins à usage pacifique. Ils continuent d’exiger des concessions de la part d’autres pays plutôt que de changer leur comportement.
« Ils n’ont pas l’habitude qu’on leur dise “non”, a commenté M. Hook. Le président Trump leur tient tête d’une manière qui n’a pas de précédent dans l’histoire. »
Mise à jour de l’article publié le 22 janvier 2020.