L’accord sur le nucléaire iranien n’a pas endigué la violence du régime

Une femme descendant d’un bus à côté d’un missile (© Vahid Salemi/AP Images)
Même après que les dirigeants iraniens ont signé l’accord sur le nucléaire en 2015, le régime a continué à étendre et à exhiber ses capacités, comme on le voit ici sur cette photo prise en 2017. (© Vahid Salemi/AP Images)

Le monde espérait que l’accord sur le nucléaire iranien allait « modérer » le principal soutien au terrorisme. Cela n’a pas été le cas.

Au contraire, dans les deux ans et dix mois qui ont précédé le retrait des États-Unis par le président Trump le 8 mai 2018, les dirigeants iraniens ont utilisé les revenus de l’accord pour accroître les dépenses militaires du régime et le financement du terrorisme.

« Pendant l’accord sur le nucléaire (…), les activités malveillantes de l’Iran n’ont pas diminué d’un pouce », a déclaré le secrétaire d’État, Michael Pompeo, en septembre 2019. Le régime iranien a « continué à soutenir le Hezbollah, le Hamas, les Houthis et les milices chiites dans toute la région ».

Le régime a augmenté ses dépenses militaires d’un tiers, triplé sa production de missiles et envoyé des milliards de dollars au régime brutal de Bachar al-Assad en Syrie.

Le président Trump a donc adopté une approche différente. Une campagne de pression maximale applique des sanctions économiques pour obliger le régime iranien à mettre bel et bien fin à son financement du terrorisme et à dépenser ses ressources dans son pays.

Ou comme le dit le chef de la diplomatie américaine : « Nous voulons simplement que l’Iran se comporte comme un pays normal. »

Infographie présentant des données sur le financement du terrorisme par l’Iran (Département d’État)

Les dirigeants iraniens continuent de privilégier les combattants qui leur servent de relais au détriment de leur peuple.

De 2014 à 2018, le gouvernement iranien a augmenté de 53 % le financement de l’armée et du terrorisme. Rien qu’en 2018, le régime a dépensé 6,4 milliards de dollars pour la force Al-Qods de son Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), une organisation désignée terroriste par les États-Unis qui soutient le Hezbollah, le Hamas et d’autres groupes terroristes étrangers et qui organise des attentats à l’étranger.

« L’Iran a pu mener une politique étrangère expansionniste sous le couvert de l’accord sur le nucléaire iranien », a déclaré l’ancien représentant spécial des États-Unis pour l’Iran, Brian Hook, à la presse le 10 janvier. « Cette expansion a été financée par l’accord sur le nucléaire iranien. »

Parallèlement, le peuple iranien — qui doit composer avec une inflation de 40 % — demande à ses dirigeants d’adopter une approche différente. Mais lorsque des manifestations nationales, provoquées par une hausse du prix de l’essence, ont agité le pays en novembre 2019, le régime a réagi en verrouillant l’internet et il a tué des centaines de manifestants.

L’État qui est le plus grand soutien du terrorisme au monde a poursuivi son agression à l’étranger.

Le Corps des gardiens de la révolution islamique a attaqué des pétroliers et pris des otages dans le détroit d’Ormuz. Il a tiré des missiles sur les gisements de pétrole de l’Arabie Saoudite, coupant ainsi 7 % de l’approvisionnement mondial. Et il a orchestré des attaques contre l’ambassade des États-Unis et les bases de la coalition en Irak, tuant un sous-traitant américain.

En outre, les dirigeants iraniens stockent et enrichissent également de l’uranium au-delà des besoins à usage pacifique. Ils continuent d’exiger des concessions de la part d’autres pays plutôt que de changer leur comportement.

« Ils n’ont pas l’habitude qu’on leur dise “non”, a commenté M. Hook. Le président Trump leur tient tête d’une manière qui n’a pas de précédent dans l’histoire. »

Lancement d’un missile avec du texte sur le programme de missiles de l’Iran (© AP Images)

Mise à jour de l’article publié le 22 janvier 2020.