Si l’industrie aérienne mondiale était un pays, elle occuperait la septième place parmi les plus gros émetteurs de CO2, juste devant le Canada et la Corée du Sud.
Le 6 octobre, l’Organisation de l’aviation civile internationale a accepté pour la première fois de limiter les émissions du secteur aérien. Ces émissions ne sont pas couvertes par l’historique Accord de Paris sur le climat, qui doit entrer en vigueur le 4 novembre.
Airbus welcomes first-ever Carbon Offsetting and Reduction Scheme for International Aviation https://t.co/8xcxtQhp7s cc @icao pic.twitter.com/CxtaeXlN9B
— Airbus (@Airbus) October 7, 2016
Airbus se félicite du tout premier mécanisme de compensation et de réduction des émissions carbone de l’aviation internationale.
Détails
- Réunis à Montréal pour leur assemblée triennale, les 191 États membres de cette agence des Nations unies ont approuvé de nouvelles mesures en ce sens.
- Les compagnies aériennes dont les émissions de CO2 dépasseront le niveau de celles de 2020 devront s’équiper en avions aux moteurs moins polluants ou se soumettre à un mécanisme de compensation des émissions. Un système qui permettra aux compagnies aériennes d’acheter des crédits carbone auprès d’autres secteurs économiques.
- Les États-Unis, la Chine, les membres de l’Union européenne et d’autres pays encore ont adhéré à ce mécanisme, qui sera d’abord appliqué sur une base volontaire, de 2021 à 2027. À partir de 2028 et jusqu’en 2035, tous les États devront s’y soumettre. Un certain nombre d’entre eux n’ont pas encore décidé s’ils veulent ou non participer à la phase volontaire.
- Selon les estimations des experts, cet accord sur quinze ans permettra d’éliminer 2,5 milliards de tonnes de pollution au carbone. C’est comme si on retirait 35 millions de voitures de la circulation tous les ans.
Le secrétaire d’État John Kerry s’est félicité de cet accord « sans précédent », le couronnement d’une décennie d’efforts déployés par les États-Unis et d’autres pays pour réduire les émissions du transport aérien.