La forte hausse de la production énergétique des États-Unis, conjuguée à une coopération avec d’autres gros producteurs d’énergie, renforce la capacité du gouvernement Trump à imposer des sanctions à l’Iran.
Aujourd’hui premier producteur mondial de pétrole et de gaz naturels liquéfiés, les États-Unis fournissent plus de 19 % de la production mondiale. Ils ont produit 1,6 million de barils de plus par jour en 2018 qu’en 2017. La production augmentera presque d’autant en 2019, selon les estimations de l’Agence américaine d’information sur l’énergie.
Les États-Unis continuent de consulter étroitement les principaux producteurs de pétrole ainsi que les grandes organisations de pays consommateurs de pétrole, comme l’Agence internationale de l’énergie, pour veiller à ce que le marché mondial du pétrole soit toujours bien approvisionné.
« Les sanctions ont produit l’effet escompté », a déclaré le secrétaire d’État, Mike Pompeo, dans un entretien du 23 mai. « Elles ont mis un frein à la capacité des dirigeants en Iran à fomenter la terreur. Il y a des soldats du Hezbollah qui ne sont plus payés ou qui sont payés une fraction de leur ancienne solde. Leur capacité à étendre leur réseau terroriste à travers le monde a été affaiblie. »
