Des emplois en plus et la hausse du niveau de vie. Voilà ce qui se peut se passer quand un pays ou une entreprise investit à l’étranger. Il y a donc de quoi se réjouir quand les pays sont de plus en plus nombreux à ouvrir leurs portes aux investissements étrangers et à prendre des mesures en ce sens, qu’il s’agisse par exemple de lutter contre la corruption, de réduire les obstacles au commerce ou d’appuyer les start-up.
Or c’est précisément une telle situation qui ressort des évaluations annuelles sur le climat des investissements* dans plus de 170 pays, menées par les ambassades et les missions des États-Unis.
Les entreprises américaines tiennent compte de ces rapports quand elles décident d’investir à l’étranger. Un nouvel outil en ligne, disponible à tous, permet à chaque pays de voir où il se situe par rapport aux autres en ce qui concerne son degré d’ouverture aux nouveaux investissements commerciaux.
Si le climat des affaires connaît en général une embellie, ce n’est pas le cas partout : 34 % des ambassades et missions font état d’améliorations dans le pays hôte, tandis que 25 % notent des détériorations. (Et 41 % estiment la situation inchangée.)
Certains facteurs entravent encore l’épanouissement des investissements, notamment la corruption, le manque de fermeté en matière d’application des contrats ou des droits de propriété intellectuelle ainsi qu’une infrastructure inadéquate.
Les plus grands pas en avant ont été faits en Afrique et dans la région Asie de l’Est et Pacifique, où près de la moitié des rapports notent un climat plus favorable aux investissements, y compris la simplification de la procédure d’enregistrement d’une entreprise.
« Si l’étude révèle une augmentation du nombre d’économies qui ont pris des mesures pour améliorer leur climat des investissements, … nos experts à l’étranger ont noté que c’était l’opacité du cadre réglementaire qui suscitait le plus de préoccupations », explique dans son sommaire des rapports le Bureau des affaires économiques et commerciales du département d’État.
Quelle est l’importance des investissements directs des entreprises étrangères dans les pays en développement ? En 2014, l’USAID, son homologue britannique et d’autres agences de développement leur ont collectivement versé 137 milliards de dollars au titre de l’aide. Montant des investissements directs étrangers : près de cinq fois plus. C’est tout dire.
*en anglais